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Choix n°1 : Amour, de Michael Haneke, avec Jean-Louis Trintignant, Isabelle Huppert...Synopsis : Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victime d’un accident. Lorsqu’elle revient chez elle, l’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.Amour de Michael Haneke a reçu la Palme d'or à Cannes en 2012.L'avis de Première : ..."En prenant ces deux acteurs de théâtre à la voix si particulière (la voix d’Hiroshima mon amour et celle d’Un homme et une femme), Haneke construit une belle réflexion sur la voix du comédien. Il faut écouter les modulations infinies de Trintignant avancer à plat jusqu’aux finales pour délivrer la nuance ironique, énervée ou triste de son propos dans un dernier sursaut. Cette voix tapie prête à bondir, qui résonne sans sécheresse, voluptueuse et mordante. Et, par contraste, celle d’Emmanuelle Riva qui s’éteint petit à petit pour ne plus devenir qu’un râle de souffrance." (lire la suite ici)Bande-annonce : Choix n°2 : Skyfall, de Sam Mendes, avec Daniel Craig, Ralph Fiennes...Synopsis : Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…Les avis de Première : C'était peut-être la meilleure idée des Broccoli depuis longtemps : faire réaliser un James Bond par un auteur qui amène son ADN et ses fixettes et crédibilise la statue du Commander. Le choix de Sam Mendes était couillu et s’avère passionnant. Outre une direction d'acteurs effectivement gigantesque (la rencontre en Javier Bardem et Daniel Craig, démente), Skyfall est surtout truffé de formidables fulgurances esthétiques qui rappellent combien Mendes peut se révéler visuellement dingue quand il le veut bien. Surtout, ces visions agissent à la façon de flashs qui réveillent le spectateur un poil assoupi par la longueur du film. Un combat entre deux ombres chinoises sur fond d'enseignes lumineuses dans le Shanghai cyberpunk (plus beau moment visuel du film), un casino flottant à Macau gardé par des têtes de dragon de feu, le repaire du méchant dans une ville à l'abandon, un gunfight à la Fort Alamo dans les brumes du crépuscule écossais... Des images - sublimées par la photo de Roger Deakins - qui resteront longtemps dans la rétine.Trois autres critiques sont à découvrir iciBande-annonce : Choix n°3 : Stars 80 de Frédéric Forestier et Thomas LangmannSynopsis : Vincent et Antoine, deux fans des années 80, dirigent une petite société de spectacle qui fait tourner des sosies dans toute la France. Entre déboires sentimentaux et caprices de leurs pseudo vedettes, l’affaire finit par péricliter. A la veille du dépôt de bilan, ils retrouvent un carton de vieux 45 tours : Jeanne Mas, Jean-Luc Lahaye, Lio, DesirelessDesireless, Peter & Sloane, François Feldman, Début de soirée, Emile et Images, Cookie Dingler, Sabrina, Gilbert Montagné... tous les tubes des années 80 !L'avis de Première :  Bon, c’est sûr, le revival 80s, c’était surtout il y a dix ans. Mais la tournée RFM Party 80, dont on raconte ici la success story, fait salle comble depuis cinq ans. Si vous l’avez ratée, en voici le best of ! Quasiment pas de scénario, mais une suite de concerts, du plus petit au plus grand, et toutes les blagues que vous attendez, de celle de Gilbert Montagné sur l’aveugle qui a « vu » à celle de Desireless à propos des cheveux. Sinon, pas de péripéties, sauf un vague suspense au sujet du come-back éventuel de Jeanne Mas et une fâcherie de dernière minute. Les acteurs ? À part Anconina et Timsit, ce n’est pas leur métier, et ça se voit. Les « personnages » ? Tous gentils comme des crèmes. Merci donc à Jean-Luc Lahaye de fouetter tout ça en incarnant avec autant d’autodérision le « méchant » de cette comédie qui finira forcément par vous faire bouger une fesse.Bande-annonce : Les autres sorties de la semaine sont ici