Assurer la promotion d'un film, parfois très long, en très peu d'images est un curieux challenge qui s'est imposé dès les débuts du cinéma. Une histoire étonnante, intimement liée à l'évolution des techniques, des mentalités mais aussi des genres, que le cinéaste et podcaster Steven Benedict a bien voulu décrypter à travers une passionnante vidéo de 20 minutes. Des réclames début de siècle jusqu'aux red band trailers (efficaces, musclés et violents) en passant par les expérimentations d'Andrew J. Kuehn, c'est tout un art du suspens qui se dévoile, extraits et commentaires à l'appui. >>> George Miller : "Faire un film comme Mad Max, c’est mener une espèce d'étrange et fascinante guerre"En toile de fond, le fameux dilemme : jusqu'à quel point peut-on montrer des images au spectateur sans lui gâcher la surprise ?Alors que certains trailers, comme celui du titanesque Mad Max Fury Road, prennent le parti d'en mettre plein les yeux grâce à un déluge d'extraits grands-spectacles, d'autres jouent la carte du mystère. C'est le cas de Psychose, dont Alfred Hitchcock ne dévoile rien, se contentant de présenter "les lieux du crime" en personne dans une courte vidéo. Enfin, d'autres trailers, comme ceux de l'Exorciste ou d'Alien, construisent un univers très angoissant en flirtant avec le cinéma expérimental...
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- Du Chanteur de Jazz à Mad Max fury road : l'art du trailer à travers les âges
Du Chanteur de Jazz à Mad Max fury road : l'art du trailer à travers les âges
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