Aujourd'hui à Cannes : un Pixar plein d'émotions, Vincent Lindon pris dans La Loi du Marché, Apichatpong de retour après sa Palme d'Or...

Après Mon Roi, dévoilé hier sur la Croisette, place au deuxième film français en compétition : La Loi du Marché. Stéphane Brizé filme Vincent Lindon dans la peau d'un chômeur de longue durée pris dans un dilemme : pour retrouver un travail, peut-il tout accepter ? Un coup de coeur pour Première : "Le résultat est à la fois saisissant de réalisme et stupéfiant de maîtrise.  (...) Brizé traque le romanesque derrière les situations les plus banales qui soient, faisant à la fois de Thierry un héros du quotidien et le miroir d’une société gangrenée par le chômage de masse et l’individualisme galopant." Face à lui, Plus fort que les bombes, du réalisateur norvégien Joachim Trier (Oslo, 31 août) a été tourné en anglais, avec un casting international : Isabelle Huppert, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg... Le film suit le mari et le fils d'une photographe décédée qui découvrent lors d'une exposition dédiée à son travail un lourd secret.Hors compétition, c'est Vice Versa, le nouveau film d'animation des studios Disney-Pixar, qui devrait enchanter la Croisette. Voici sa jolie bande-annonce : >>> Peter Docter : "Fincher est vénéré chez Pixar. The Social Network fait figure de Tables de la Loi"Passons à Un Certain Regard, où Apichatpong Weerasethakul revient, 5 ans après sa Palme d'Or. Son film Cemetery of Splendour a l'air aussi poétique que son Oncle Boonmee. Il raconte la drôle d'histoire d'une troupe de soldats atteints d'une étrange maladie du sommeil, qui sont recueillis dans une petite ville thaïlandaise, au sein d'un hôpital bâti sur un ancien cimetière de rois.>>> Voir sa bande-annonce David Pablos présente lui aussi un film dans la catégorie Un Certain Regard : The Chosen Ones (Les Elues). Le metteur en scène mexicain s'intéresse à un réseau de prostitution oppressant de très jeunes filles. Film choc en perspective. Terminons sur l'ovni du jour : Le Tout Nouveau Testament, de Jaco Van Dormael, où Benoît Poelvoorde joue... Dieu. Son pitch ? "Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils mais très peu de sa fille. Sa fille c'est moi. Je m'appelle Ea et j'ai dix ans. Pour me venger j'ai balancé par sms les dates de décès de tout le monde...". On entend d'ici les rires des spectateurs cannois ! >>> Plus d'infos dans notre dossier spécial Cannes 2015