Date de sortie 30 octobre 2024
Durée 116 mn
Réalisé par Reda Kateb
Avec Aloïse SauvageJean-Philippe BuzaudPhilippe RebbotSara Giraudeau
Distributeur Universal
Année de production 2024
Pays de production France
Genre Comédie dramatique

Synopsis

Jo, une jeune femme, artiste de cirque de rue, découvre le travail des clowns professionnels de "Nez pour rire". Vite - peut-être trop vite - entrée dans l’association, elle se retrouve à l’hôpital au contact des enfants, des malades, des soignants et des familles, à qui ces clowns tentent inlassablement d’apporter de la joie et du réconfort.

Critiques de Sur un fil

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Depuis ses débuts voilà 15 ans dans Un prophète, Reda Kateb n’a eu de cesse comme acteur d’arpenter des univers où on ne l’attendait pas forcément. Et il en va de même pour son premier long métrage réalisateur où il plonge dans l’univers des clowns pour enfants malades par le prisme d’une jeune artiste de rue qui, après une grave blessure, va s’y reconstruire et trouver un sens à son existence. Kateb assume en effet à 100% le registre ultra- émotionnel dans lequel son récit évolue, sans chercher à le complexifier inutilement pour « faire auteur ». Il y a dans cette limpidité, dans cette foi en la noblesse d’un cinéma populaire qui parle au cœur un geste de fait audacieux à notre époque du cynisme roi. Et le choix de son casting sans tête d’affiche (dont Aloïse Sauvage, lumineuse dans son premier grand rôle) et la simplicité discrète d’une mise en scène au service de son propos témoignent d’une sensibilité qui évite toute sensiblerie. Un film à son image : riche et généreux.

  2. Première
    par Thierry Chèze

    Depuis ses débuts voilà 15 ans dans Un prophète, Reda Kateb n’a eu de cesse comme acteur d’arpenter des univers où on ne l’attendait pas forcément. Et il en va de même pour son premier long métrage réalisateur où il plonge dans l’univers des clowns pour enfants malades par le prisme d’une jeune artiste de rue qui, après une grave blessure, va s’y reconstruire et trouver un sens à son existence. Kateb assume en effet à 100% le registre ultra- émotionnel dans lequel son récit évolue, sans chercher à le complexifier inutilement pour « faire auteur ». Il y a dans cette limpidité, dans cette foi en la noblesse d’un cinéma populaire qui parle au cœur un geste de fait audacieux à notre époque du cynisme roi. Et le choix de son casting sans tête d’affiche (dont Aloïse Sauvage, lumineuse dans son premier grand rôle) et la simplicité discrète d’une mise en scène au service de son propos témoignent d’une sensibilité qui évite toute sensiblerie. Un film à son image : riche et généreux.