L’interprète de Sal avait 86 ans.
C’est TMZ qui nous apprend la triste nouvelle : Danny Aiello s’est éteint ce jeudi à l’âge de 86 ans. Il laisse derrière lui une carrière prolifique et des collaborations marquantes. Il était chef de la police dans Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, mari chômeur de Mia Farrow pour Woody Allen et sa Rose pourpre du Caire, ou encore légendaire propriétaire de pizzeria dans Do The Right Thing de Spike Lee – pour lequel il fut nommé aux Golden Globes dans la catégorie Meilleur second rôle en 1989 –, et du "Supreme Macaroni" dans Léon de Luc Besson… et la liste est encore longue.
Révélé dans Le Dernier Match de John Hancock, il avait enchaîné avec Le Parrain II de Francis Ford Coppola pour sortir, dans le rôle du mafieux Tony Rosato, la phrase désormais culte "Michael Corleone vous envoie le bonjour !" avant d’étrangler Frankie Pentangeli alias Michael V. Gazzo. Un dialogue improvisé, comme il le reconnaissait dans une interview de 2014 sur la chaîne YouTube de Charlie Rose : "Cette phrase n’existait pas. Quand je devais contourner le bar pour aller étrangler Frankie, j’étais censé ne rien dire. Mais quand Francis a dit action, je suis allé étouffer le personnage de Michael et je lui ai dit cette citation. Je n’ai aucune idée de pourquoi j’ai sorti ça. Là, Francis a dit "Coupez ! Qu’est-ce que tu as dit ?" Alors j’ai pensé que j’allais avoir des problèmes avec le réalisateur…" Après avoir bafouillé une réponse pour finalement répéter ce qu’il avait improvisé, l’auteur du Parrain a acquiescé, et gardé l’idée.
Si l’acteur a pu se sentir impressionné par des auteurs comme Francis Ford Coppola, lui aussi aura parfois fait forte impression auprès d’autres personnes du haut de son 1m90. C’est ce qu’il expliquait lors de la promotion de ses mémoires, I Only Know Who I Am When I Am Somebody Else : My Life on the Street, On the Stage, and in the Movies ("Je ne sais qui je suis que lorsque je suis quelqu’un d’autre : ma vie dans la rue, sur scène et dans les films"), auprès du site Silive : "Les gens sont choqués quand ils me rencontrent. Ils s’attendent à ce que je distribue des coups de poing."
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