La Corée du Nord a publié hier un communiqué regrettant que les organisateurs du festival de Berlin aient osé programmé L'Interview qui tue dans le cadre du festival. Le ton se fait même menaçant : "Les Etats-Unis et l'Allemagne devraient arrêter immédiatement cette farce et ne pas projeter le film à la Berlinale. Ceux qui s'attaquent comme des terroristes à la Corée du Nord, qui provoquent le pays et ceux qui les aident à nuire à notre dignité devraient se rappeler qu'ils ne s'en sortiront pas impunis".

>>> The Interview arrive en DVD dans une "édition de la liberté" aux US

Sauf que le film porté par Seth Rogen et James Franco, qui a déjà été la source du piratage de Sony et de nombreuses menaces, n'est absolument pas programmé dans le cadre du festival ! "Et il ne le sera pas", souligne Dieter Kosslick, l'homme à la tête de l'événement culturel auprès de Variety. Il suppose que "ceux qui ont rédigé ce communiqué ont dû confondre à cause de la date de sortie de L'interview qui tue en Allemagne, le 5 février, qui correspond au début de la Berlinale" et il accepte de rencontrer l'ambassadeur nord coréen dans la capitale allemande dès aujourd'hui pour discuter de ce malentendu.

En France, le film qui raconte l'assassinat fictif du leader Kim Jong-un sortira la semaine prochaine. Bande-annonce :

 

>>> Berlinale 2015 : Werner Herzog, Juliette Binoche, Robert Pattinson et Ian McKellen rejoignent la compétition