Grand, athlétique, le cheveu noir-bleu, il fut choisi par l'Universal pour prendre la suite de Rock Hudson. C'est donc naturellement qu'il remplaça celui-ci dans l'univers de Douglas Sirk. Il faisait preuve de sensibilité en soldat permissionnaire voué à l'amour et à la mort dans le Temps d'aimer, le temps de mourir (1958), mais le cinéaste ne l'a voulu que décoratif dans Mirages de la vie (1959). Sa carrière débuta ainsi dans la production de prestige, même s'il n'y jouait que les utilités séduisantes : amant de Janet Leigh dans Psychose (A. Hitchcock, 1960) ou Jules César juvénile dans Spartacus (S. Kubrick, id.), face à quelques acteurs redoutables. Il mangea ainsi son pain blanc et ne figura plus ensuite que dans des productions sans intérêt ou dans des comédies sympathiques où sa présence se remarquait à peine (Millie, G. Roy-Hill, 1967). Il a arrêté de tourner en 1981 et s'est orienté avec succès vers une carrière diplomatique : il fut pendant cinq ans ambassadeur des États-Unis au Mexique.