Ce dimanche soir, Dominique Strauss-Kahn était l'invité du 20h de Claire Chazal sur TF1. L'ex président du Fonds monétaire international est revenu pour la première fois à la télévision sur ses déboires judiciaires lors de la désormais célèbre affaire du Sofitel.

Ce dimanche soir, Dominique Strauss-Kahn était l'invité du journal télévisé de 20h de Claire Chazal sur TF1. L'ex président du Fonds monétaire international est revenu pour la première fois à la télévision sur ses déboires judiciaires lors de la désormais célèbre affaire du Sofitel. L'interview de DSK au 20h : l'intégraleC'était le grand moment attendu par tous. Délivré des charges qui pesaient contre lui aux Etats-Unis, Dominique Strauss-Kahn a répondu, pour sa première interview en 4 mois, aux questions de Claire Chazal ce dimanche soir du journal télévisé de 20h.D'une manière très solennelle, DSK a donné sa vision des faits. Il a confessé une faute morale de sa part, sans pour autant présenter d'excuses : "Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, ni agression, ni aucun acte délictueux. Ce qui s'est passé est une relation non seulement inappropriée mais plus ça, une faute. Une faute vis-à-vis de ma femme, mes enfants, mes amis mais aussi une faute vis-à-vis des Français qui avaient placé en moi leurs espérances de changement." Par ailleurs, Dominique Strauss-Kahn a confié s’être senti humilié, piétiné, humilié avant d’avoir pu dire un seul mot. "J'ai eu peur. J'ai eu très peur. Quand vous êtes pris dans les mâchoires de cette machine, vous avez l'impression qu'elle peut vous broyer. J'ai eu le sentiment d'être humilié, piétiné. J'ai vécu des choses violentes. J'ai beaucoup perdu dans cette histoire."Le socialiste n'a d'ailleurs pas écarté l'hypothèse du "piège" qui lui aurait été tendu : "Un piège ? C'est possible, un complot ? Nous verrons", a lancé l'ex-directeur général du FMI à propos de sa relation sexuelle dans la suite du Sofitel de New York. "Je voudrais bien savoir pourquoi on a choisi d'aider celle qui m'accusait et pas de collaborer avec moi", a-t-il lancé à propos de Nafissatou Diallo.Concernant la présidentielle de 2012, DSK a regretté : "J'ai raté mon rendez-vous avec les Français (...) Je voulais être candidat. Je pensais pouvoir être utile, apporter des réponses.", avant de clarifier une bonne fois pour toutes : "Je ne suis évidemment pas candidat". Il a terminé l'entretien en disant "qu'il allait maintenant se reposer, retrouver les siens et réfléchir". Avant de conclure sur un évasif: “On verra”.