Dans la biographie sobrement nommée Nicholson, Marc Eliot explore le côté obscur de l'acteur par deux fois oscarisé, aujourd'hui âgé de 76 ans.Le biographe revient notamment sur la relation entre Jack Nicholson et Meryl Streep, qui ont tourné ensemble à deux reprises, dans La Brûlure et dans Ironweed : la Force d'un Destin. C'est sur le tournage de ce dernier que les amants auraient été pris en flagrant délit puisque l'auteur raconte "souvent entre deux prises, on voyait la caravane de Jack rebondir, comme si elle était posée sur quatre ressorts"."La rumeur de leur relation s'est répandue à toute vitesse comme de la mauvaise herbe mais ils ont tous les deux nié". Il faut dire qu'à l'époque, la vedette de Shining était déjà avec l'amour de sa vie Anjelica Huston, qu'il trompait allégrement avec l'actrice Veronica Cartwright.Car Jack Nicholson est un véritable homme à femmes, dont on murmure dans le milieu qu'il est un "meilleur coup que Warren Beatty".La biographie s'intéresse également à la relation tumultueuse entre le comédien et les drogues : "Au début de sa carrière, c'était un consommateur de drogues régulier, il a pris du LSD dans les années 60 puis de la cocaïne et de la marijuana.""Ses expériences avec la drogue ont changé sa vie : il affirme avoir vu pour la première fois le visage de Dieu en étant défoncé. Il a aussi eu des fantasmes de castration, des fantasmes homo-érotiques et la vision de ne pas avoir été un enfant désiré".Et même si le biographe considère que la drogue a détruit la carrière de Jack Nicholson, le héros du film culte Easy Rider -dont il partageait l'affiche avec Peter Fonda - a déjà reconnu que "la drogue l'aidait à être créatif" et qu'il était sous acide pour écrire le scénario de The Trip, en 1967.