Le 1er mai prochain, vingt ans après sa sortie en salles, Jurassic Park va s’offrir un lifting 3D. Considérée aujourd’hui comme une mini-révolution dans l’histoire des effets spéciaux hollywoodiens, l’adaptation du livre de Michael Crichton par Steven Spielberg reste l’exemple le plus éloquent de l’emploi au cinéma d’animatroniques, ces créatures robotisées au réalisme exacerbé. Au sein du bestiaire représenté dans le film, quelques créatures ont plus que d’autres marqué l’inconscient collectif des spectateurs, à l’image du terrifiant Tyrannosaurus Rex. Et comment oublier également le dilophosaurus ? Si ce nom ne vous évoque rien, il hante encore les cauchemars de bien des enfants traumatisés par la vision de ce lézard géant à deux crêtes qui crache sur ses proies avant de les dévorer. Le pauvre Dennis Nedry (Wayne Knight) s’en souvient encore. Si en son temps Jurassic Park eut un tel impact esthétique, c'est en grande partie grâce aux effets spéciaux du Stan Winston Studio et notamment à Rick Galinson, à qui l’on doit ce modèle de dilophosaurus "cracheur". Dans le module making-of ci-dessus, il nous offre un regard complet sur la création étape par étape de ce dinosaure, des premiers croquis préparatoires de Crash McCreery à leur réalisation à l’écran, jusqu’aux tests des crachats de la substance visqueuse grâce à un pistolet de paint-ball !Le document final, extrêmement détaillé, nous offre un regard précieux sur le travail minutieux que constitue l’animation geste par geste de ces immenses créatures, ainsi que quelques anecdotes sur le film. Si apparemment le dilophausaurus était loin d’être le dinosaure le plus demandé de tous, le résultat final s’avère tout aussi impressionnant que les gigantesques tyrannosaures et autres tricératops.Via Stan Winston School of Character ArtsPar Julien Lada
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- VIDEO - La genèse d'un dinosaure de Jurassic Park
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