Joyeux anniversaire John Williams !
Abaca

"Harrison Ford, qui est bien plus jeune que moi, a annoncé, je crois, qu'il s'agirait de son dernier film. Alors je me suis dit : 'Si Harrison peut le faire, peut-être que moi aussi ?'"

John Williams fête cette année ses 90 ans en musique. Le compositeur phare de Star Wars, E.T. Les Dents de la mer ou encore Harry Potter et Indiana Jones participe pour l'occasion à une série de concerts. Il est notamment apparu lors de la Star Wars Convention pour faire une belle surprise aux fans de La Guerre des Etoiles. Sur scène, alors qu'il lançait les premières notes de son autre saga culte Indiana Jones, Harrison Ford est monté sur scène pour lui souhaiter un bon anniversaire.

John Williams raconte cette belle expérience à l'Associated Press et ajoute qu'il compte prendre sa retraite une fois qu'il aura fini de composer la musique d'IIndiana Jones 5 pour George Lucas et Steven Spielberg, les producteur de ce nouvel opus qui est cette fois réalisé par James Mangold. "En ce moment, je travaille sur Indiana Jones 5. Harrison Ford, qui est bien plus jeune que moi, a annoncé, je crois, qu'il s'agirait de son dernier film. Alors je me suis dit : 'Si Harrison peut le faire, peut-être que moi aussi ?' A ce moment de ma vie, m'engager sur une telle bande originale, c'est un gros investissement (il faut compter six mois de travail environ de la composition à l'enregistrement, ndlr). Bon, je ne veux pas non plus éliminer catégoriquement toute activité..."

John Williams ajoute que la composition d'oeuvres musicales est plus qu'un travail pour lui. "Cela m'a donné la capacité de respirer, de vivre et de comprendre qu'il y avait plus que la vie corporelle. Sans être religieux, ce que je ne suis pas particulièrement, il y a une vie spirituelle, une vie artistique, une réalité qui va au-delà des mondanités du quotidien. La musique peut élever l'esprit à un niveau poétique. On peut voir à quel point elle est nécessaire pour l'humanité. J'aime penser que la musique est plus ancienne que le langage, qu'il y avait probablement des gens qui tapaient en rythme ou soufflaient dans des bâtons creux avant même qu'on sache parler. C'est une part essentielle de notre humanité. Elle m'a offert ma vie."