Quand François Truffaut révèle le talent fragile d'Oskar Werner, et son physique romantique stéréotypé, dans Jules et Jim (1962), l'acteur joue au cinéma depuis 1948. Les amateurs se souviennent de la grâce poignante qu'il confère à sa furtive apparition en étudiant passionné dans Lola Montès (Max Ophuls, 1955). Il avait tourné de petits rôles aux États-Unis et en Grande-Bretagne, une politique qu'il continue après que le succès de Truffaut a élargi son public. Depuis, hélas, peu de films lui rendent justice, car presque tous jouent sur le romantisme facile de sa silhouette. À cet égard, sa création en chef d'orchestre tourmenté dans Interlude (Kevin Billington, 1968) est révélatrice de la vision des gens de cinéma. Ses créations les plus intéressantes, il les doit à Lumet (l'Espion qui venait du froid, 1965) et encore à Truffaut (Farenheit 451, 1966), qui seuls ont su suggérer un certain déséquilibre, une certaine fièvre, derrière l'absence rêveuse du regard.
Nom de naissance | Oskar Werner |
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Naissance |
Vienna, Austria |
Décès | |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Le Traitre | Acteur | Karl «Happy» Maurer | |
1976 | Le Voyage Des Damnes | Acteur | Dr KREISLER Egon | |
1968 | Les Souliers De Saint-Pierre | Acteur | David Telemond | |
1966 | Fahrenheit 451 | Acteur | Montag | |
1965 | L'espion qui venait du froid | Acteur | Fiedler |