Toutes les critiques de La Solitude des nombres premiers

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Autant le roman était chronologiquement linéaire, autant le film est déconstruit, pour accentuer l'état de fragmentation de ses personnages. En termes de style, le résultat relève souvent plus du télescopage que de la fusion, mais l'effort est louable et produit quelques fulgurances qui justifient le déplacement.

Les critiques de la Presse

  1. Brazil
    par Alexandra Louvet

    Un long rêve glacial, sensitif et sensuel. Un film-puzzle sur le poids de la culpabilité, les cicatrices du temps et l’incommunicabilité. Une pure réussite.

  2. L'Express
    par Eric Libiot

    Ce puzzle dramatique, parfaitement maîtrisé, crée une émotion qu'un récit linéaire n'aurait jamais suscité. (...) Un mélange de plaisir de l'esprit et d'élan du corps, de joie raisonnée et de pulsion primaire.

  3. A voir à lire
    par Marine Bénézech

    Plongée sombre dans la solitude humaine... Une oeuvre aride mais profondément touchante.

  4. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Pas de doute, on tient là l’un des films les plus audacieux de ces derniers mois.

  5. Libération
    par Bruno Icher

    Le récit découpé en une chronologie bouleversée, un peu lourd et paradoxalement sans surprise, dilue le scénario sans jamais l’abandonner tout à fait. C’est la faiblesse du film qui, par ailleurs, s’en donne à cœur joie dans la représentation glacée d’un jeu de miroirs vicelard.

  6. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Un mélodrame en somme, dont le cinéaste a choisi d’exacerber l’expressivité, l’expressionnisme même, en faisant appel aux codes du thriller italien d’antan.

  7. Fluctuat
    par Eric Vernay

    Pour son troisième long-métrage, après les remarqués Private (2004) et In Memoria Di Me (2007), Saverio Costanzo adapte le best-seller de Paolo Giordano, La solitude des nombres premiers. Misant sur un mélange des genres bariolé (horreur, teen-movie, drame psychologique) et une chronologie éclatée, la saga amoureuse du roman donne naissance à deux beaux personnages de cinéma.

  8. StudioCiné Live
    par Emmanuel Cirodde

    Deux enfants héros, d'un film ç l'emphase excessive.

  9. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Saverio Costanzo insiste beaucoup sur la métamorphose des corps (…)
    Une option qui l'entraîne sur la voie d' « un film d'horreur centré sur les sentiments », hélas accompagné d'une musique d'épouvante, de sons de synthétiseur. Ces effets criards transforment une histoire de douleur sourde en spectacle m'as-tu-vu.

  10. Télérama
    par Jérémie Couston

    Le film est un thriller angoissant, qui jongle avec les époques et les personnages (…) Grâce au jeu à fleur de peau des acteurs, l’émotion finit par s’insinuer dans l’exercice de style.