En exclusivité, Canal + diffusera un film à polémiques, Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui, ainsi que sa version non censurée.

Canal + va diffuser en exclusivité le film de Jean-Marc Barr et Pascal Arnold, Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui. Et pour cette occasion, la chaîne cryptée va diffuser la version -16 ans le lundi 8 juillet à 3h, mais aussi la version non censurée (-18 ans), le vendredi 26 juillet à 1h10.Romain, joué par Mathias Melloul, 18 ans, se plaint d’être toujours puceau. Lorsqu’il se filme avec son téléphone portable en train de se masturber en cours de biologie, il déclenche une réaction inattendue au sein de sa famille. Désormais, le sujet le plus tabou, le sexe, devient le centre d’intérêt premier du foyer. Commençant comme n’importe quel "teen movie", à savoir un adolescent en quête de dépucelage, le film se détourne habilement du genre en proposant par ce biais de montrer à l’écran toutes les sexualités d’une même famille, que ce soit celle des parents, celle cachée du grand-père veuf avec une prostituée, ou bien celles, diverses, des trois enfants. A une époque où la sexualité fait débat et reste relativement taboue dans le cercle familial, cette exhaustivité des points de vue est la bienvenue, et les deux cinéastes ont la bonne idée de montrer cette famille. Dans le basculement qui les amène à s’ouvrir et à s’épanouir, ils célèbrent  l’acte sexuel en laissant le temps se dérouler, avec des plans et des scènes longues, se plaçant ainsi loin de la production pornographique.A sa sortie, le film avait fait couler beaucoup d’encre. Une mauvaise publicité pour le film, puisqu’il a reçu une majorité de critiques négatives, dont la notre. Ce que nous en avons pensé à sa sortie : "dans la famille Untel, je voudrais les parents "normaux", le fils cadet puceau, l’aîné débauché, la fille adoptée gourmande, le grand-père qui fréquente les call-girls... Les duettistes Barr et Arnold tentent de retrouver l’esprit érotico-libertaire de Lovers et Too Much Flesh. Hélas, Chroniques... ressemble plus à un catalogue fastidieux de pratiques érotiques (pas trop déviantes, quand même) qu’à une exploration en bonne(s) et due(s) forme(s) de la sexualité."