A l'occasion de la sortie en salles de Stronger, le nouveau film de Jake Gyllenhaal, retour sur les transformations physiques de l'acteur.
"J’essayais de manger aussi peu de calories que possible. Je savais que si j’avais faim, j’allais dans la bonne direction. Physiquement, cela se voyait, mais c’est chimiquement et mentalement que c’était le plus fascinant. C’était devenu un combat pour moi". C’est ce que déclarait Jake Gyllenhaal à propos de son rôle dans Night Call. Si se transformer est une preuve de son art pour n'importe quel acteur hollywoodien, Gyllenhaal est en train de le vivre à l’excès.
Jake Gyllenhaal : "Je veux m'immerger dans mon rôles, ne plus faire que ça"
Déjà méconnaissable dans Night Call (émacié jusqu’à l’os, terrifiant de maigreur), le comédien change encore de gueule dans La Rage au ventre. Pour le tournage de ce film de boxe, le comédien aurait écumé les salles de Los Angeles et multiplié les séries d’abdos et de pompes. Mais ce n’est pas la première ragingbullisation que tente Gyllenhaal. L’acteur est habitué aux métamorphoses physiques et a presque bâti sa carrière sur son image toujours changeante. Depuis 2001 il est passé de la silhouette boy next door de Donnie Darko à celle sculpturale et puissante d’un GI (Jarhead), d’un clone d’Edward Cissorhands (Bubble Boy) à celle du patrouilleur psycho et survirilisé de End of Watch ou au metrosexuel moyenâgeux de Prince of Persia. Manière de casser son image lisse mais aussi d’instaurer un nouveau rapport à la masculinité. Plus brutal, plus musculaire. Southpaw, où il semble méconnaissable, invitait forcément à partir à la recherche de son visage. Dans différents rôles et aux différentes époques.
Dans Stronger, Jake Gyllenhaal incarne un homme brisé par les attentats de Boston. Les deux jambes amputées suite à l'explosion en marge du marathon, son personnage va devoir remonter la pente, autant physiquement que psychologiquement.
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