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Dans une société futuriste où toute expression des sentiments est bannie, un adolescent devient le gardien d'une mémoire collective susceptible de remettre en cause l’ordre de ce monde désincarné. Toutes proportions gardées, il flotte comme un parfum de "Bienvenue à Gattaca" et de "Truman Show" sur cette sombre vision d’un avenir marqué par la tyrannie égalitaire, de la surveillance généralisée, de l’eugénisme social et de la révolte personnelle. D’une grande élégance esthétique (y compris dans une confrontation superbement orchestrée entre le noir et blanc et la couleur), le film du revenant Philip Noyce (quasiment disparu des radars qualitatifs depuis "Calme blanc" il y a vingt-cinq ans) doit sans doute beaucoup à la vague du fantastique "young adult" façon "Twilight", "Hunger Games" ou "Divergente". Il s’en démarque pourtant par la subtile gravité de son propos (pour atteindre le bonheur, le pire de l’homme se doit de cohabiter avec le meilleur) et l’intensité émotionnelle de certaines séquences, même si son relatif manque d’incarnation l’empêche de prétendre au podium qu’occupent ses glorieux prédécesseurs.
Toutes les critiques de The Giver : le passeur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Adapté d’un best-seller de Lois Lowry vendu à 10 millions d’exemplaires, ce grand film d’action est construit sur le même principe que Hunger Games ou Divergente : un individu, seul, qui refuse le monde qu’on veut lui imposer par la force.
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Le scénario, intelligent, audacieux, s’inscrit dans la lignée de références du genre comme Bienvenue à Gattaca (1997), d’Andrew Niccol, Minority Report (2002), de Steven Spielberg, The Island (2004), de Michael Bay.
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Dans le genre films pour jeunes adultes, celui-ci n’a rien à envier à ses collègues.
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Jonas, interprété par Brenton Thwaites, se pose des questions existentielles, il est effrayé par tout ce qu’il apprend.
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Encore un autre adolescent qui sauve le monde grâce à des forces obscures.
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«The Giver» va plus loin que la niaiserie post-apocalyptique retrouvé dans beaucoup de films actuels.
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Une fois qu’on a compris la leçon au milieu du film, le reste paraît redondant.
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Pourtant réalisé par l'expérimenté Phillip Noyce, le film manque de nuances et de densité. Il reste pourtant un divertissement correct porté par un joli casting, Jeff Bridges et Meryl Streep, en tête.
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Tirée de la saga littéraire pour ados de Lois Lowry, best-seller mondial, cette fable sur le totalitarisme et les dérives sectaires est assez réussie sur le plan de la forme -qui évoque la série "le Prisonnier"- mais brasse des considérations moralistes fumeuses qui rendent le tout longuet.
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Le scénario est curieusement pauvre en suspense et le message sociopolitique simplet : penser par soi-même, c'est vachement mieux que de végéter en groupe ou en pyjama futuriste.
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Les spectateurs se demanderont où se trouve le conflit et par extension, le drame.
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Plus simple et brut que la plupart des films d’ados.
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La magie se perd peu à peu.
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Lois Mowri a tiré des avantages de son roman, le film n’en a tiré aucun, il est prudent, déplorable et mortellement ennuyeux.
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« The Giver » était en tête à l’époque du roman mais pour le film, c’est trop tard.
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Un scénario balourd, un héros dénué de charisme, une mise en scène aux abonnés absents. Bref, une cata intégrale couronnée par le cabotinage insoutenable de Jeff "Père Fouras" Bridges, et Meryl Streep, coutumière du fait depuis "Doutes". Seul point positif : ce ratage devrait nous épargner les suites de cette tétralogie.