Toutes les critiques de The Giver : le passeur

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Dans une société futuriste où toute expression des sentiments est bannie, un adolescent devient le gardien d'une mémoire collective susceptible de remettre en cause l’ordre de ce monde désincarné. Toutes proportions gardées, il flotte comme un parfum de "Bienvenue à Gattaca" et de "Truman Show" sur cette sombre vision d’un avenir marqué par la tyrannie égalitaire, de la surveillance généralisée, de l’eugénisme social et de la révolte personnelle. D’une grande élégance esthétique (y compris dans une confrontation superbement orchestrée entre le noir et blanc et la couleur), le film du revenant Philip Noyce (quasiment disparu des radars qualitatifs depuis "Calme blanc" il y a vingt-cinq ans) doit sans doute beaucoup à la vague du fantastique "young adult" façon "Twilight", "Hunger Games" ou "Divergente". Il s’en démarque pourtant par la subtile gravité de son propos (pour atteindre le bonheur, le pire de l’homme se doit de cohabiter avec le meilleur) et l’intensité émotionnelle de certaines séquences, même si son relatif manque d’incarnation l’empêche de prétendre au podium qu’occupent ses glorieux prédécesseurs.

Les critiques de la Presse

  1. Public
    par Florence Roman

    Adapté d’un best-seller de Lois Lowry vendu à 10 millions d’exemplaires, ce grand film d’action est construit sur le même principe que Hunger Games ou Divergente : un individu, seul, qui refuse le monde qu’on veut lui imposer par la force.

  2. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Le scénario, intelligent, audacieux, s’inscrit dans la lignée de références du genre comme Bienvenue à Gattaca (1997), d’Andrew Niccol, Minority Report (2002), de Steven Spielberg, The Island (2004), de Michael Bay.

  3. Reelviews
    par James Berardinelli

    Dans le genre films pour jeunes adultes, celui-ci n’a rien à envier à ses collègues.

  4. Denver Post
    par Lisa Kennedy

    Jonas, interprété par Brenton Thwaites, se pose des questions existentielles, il est effrayé par tout ce qu’il apprend.

  5. Globe and Mail
    par Liam Lacey

    Encore un autre adolescent qui sauve le monde grâce à des forces obscures.

  6. Detroit News
    par Tom Long

    «The Giver» va plus loin que la niaiserie post-apocalyptique retrouvé dans beaucoup de films actuels.

  7. Toronto Star
    par Bruce Demara

    Une fois qu’on a compris la leçon au milieu du film, le reste paraît redondant.

  8. Gala
    par Jean-Christian Hay

    Pourtant réalisé par l'expérimenté Phillip Noyce, le film manque de nuances et de densité. Il reste pourtant un divertissement correct porté par un joli casting, Jeff Bridges et Meryl Streep, en tête.

  9. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Tirée de la saga littéraire pour ados de Lois Lowry, best-seller mondial, cette fable sur le totalitarisme et les dérives sectaires est assez réussie sur le plan de la forme -qui évoque la série "le Prisonnier"- mais brasse des considérations moralistes fumeuses qui rendent le tout longuet.

  10. Télérama
    par Cécile Mury

    Le scénario est curieusement pauvre en suspense et le message sociopolitique simplet : penser par soi-même, c'est vachement mieux que de végéter en groupe ou en pyjama futuriste.

  11. Wall Street journal
    par John Anderson

    Les spectateurs se demanderont où se trouve le conflit et par extension, le drame.

  12. L.A weekly
    par Amy Nicholson

    Plus simple et brut que la plupart des films d’ados.

  13. Richard Roeper.com
    par Richard Roeper

    La magie se perd peu à peu.

  14. Rolling Stone
    par Peter Travers

    Lois Mowri a tiré des avantages de son roman, le film n’en a tiré aucun, il est prudent, déplorable et mortellement ennuyeux.

  15. New York Daily News
    par Joe Neumaier

    « The Giver » était en tête à l’époque du roman mais pour le film, c’est trop tard.

  16. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Un scénario balourd, un héros dénué de charisme, une mise en scène aux abonnés absents. Bref, une cata intégrale couronnée par le cabotinage insoutenable de Jeff "Père Fouras" Bridges, et Meryl Streep, coutumière du fait depuis "Doutes". Seul point positif : ce ratage devrait nous épargner les suites de cette tétralogie.