Se battre-
La France compte de plus en plus de travailleurs pauvres. Tourné à Givors, ce documentaire dresse le portrait de ces « invisibles » : rapport au travail, survie au quotidien grâce au Secours populaire, etc. Il y a le combat – au pied de la lettre – d’Eddy, jeune boxeur, et il y a les autres, les précaires permanents, les chercheurs d’emploi chronicisés. Sans pathos, les réalisateurs constatent. C’est effrayant, mais le courage et l’espoir subsistent. Comme le dit un retraité, bénévole d’une association solidaire : « C’est toujours ça de pris sur la bêtise et l’indifférence. »
Toutes les critiques de Se battre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film, plein de noblesse, est en un mot une formidable leçon. Il enjoint à chacun d'entre nous, selon son pouvoir, de se porter à sa hauteur.
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On comprend pourquoi ce film, précieux et salutaire, a fait le plein lors des projections en avant-première. On en sort avec la rage et une idée fixe. Se battre.
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Un documentaire humain et saisissant sur ces autres invisibles de la société, les pauvres et les déclassés.
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Un magnifique témoignage d’humanité envers la France des "assistés", une misère stigmatisée par certains politiques, qui prend ici la forme d’un combat pour la dignité qui émeut.
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Poignant sans complaisance, et beau sans manières, “Se battre” devra probablement se battre à son tour pour être vu.
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un panorama sur le sujet, qui est sans doute ce qu’on a vu de plus poignant sur l’avancée de la précarité.
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Réalisé à Givors, dans la banlieue lyonnaise, ce film sobre, intense et juste laisse monter les mots de ceux qui font face, chaque jour, au dénuement.
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Voici un documentaire sur le courage, le désarroi et la dignité. Entre colère et larmes, à voir.
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Les réalisateurs trouvent le juste regard pour dessiner leurs portraits, sans le moindre commentaire, par la grâce d'un montage choral (...).
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Comme avec "Au bord du monde", documentaire sur les SDF sorti il y a quelques semaines, les cinéastes écoutent ceux qui, marginalisés, n’ont plus jamais d’occasion de s’exprimer. Et c’est très fort.
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Ni larmoyant, ni angélique, un regard pudique sur des populations exclues
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"Se battre" pèche à coup sûr par manque de construction. Mais il rend visible une population stagnant sous le seuil de pauvreté, nébuleuse de statistiques en millions, bien peu représentée.
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On a souvent le désagréable sentiment que le film se limite à ce qui est dit. « Avant, ça n’existait pas les travailleurs pauvres » dit l’un des intervenants (...) Si les questions économiques sont parfois effleurées (...), Se battre se garde néanmoins d’avancer le moindre chiffre ou de politiser l’échange pour s’en tenir à un état des lieux alarmant. Le résultat donne le sentiment que les réalisateurs ont une appréhension un peu universelle de la pauvreté, faisant fi des particularismes professionnels et personnels de chacun (...)
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Une intéressante description d'un quotidien qui balance entre solidarité et isolement, aide organisée et loi du « débrouille-toi toi-même ». Avec un regard retenu, parfois presque trop.
