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Grâce à des témoignages sincères et poignants, Hélène Milano signe un documentaire passionnant et révoltant sur la situation des jeunes filles des cités. Un constat affolant qui est loin de rassurer sur l’état de notre société.
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Ce documentaire offre une image inédites des adolescentes des banlieues de Paris et de Marseille. Elles évoquent avec une grande lucidité leur malaise face à la langue française, si différente de celle des cités. Mais aussi leurs difficultés et leur souffrance à vivre et à s'épanouir en tant que fille dans un univers masculin où aucune faiblesse n'est permise et où le masque de garçon manqué est obligé.
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Hélène Milano emmène sa caméra dans les cités de la Seine-Saint-Denis et des quartiers nord de Marseille pour faire parler des adolescentes. L’intention est louable et précieuse : laisser la parole plutôt que s’y substituer par un discours. Le film, très conventionnel d’un point de vue formel, vaut plus par ce qui est dit que par ce qui est vu. Et ce qui s’y dit, précisément, est passionnant.
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Les témoignages vifs révèlent beaucoup d'humour mais aussi du caractère : ces roses ont de jolies épines.
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Elles ont entre 13 et 18 ans, habitent la banlieue parisienne, les quartiers nord de Marseille. Devant la caméra d'Hélène Milano, elles se confient. Angoisse de devenir une femme, nostalgie de l'enfance perdue… Jolis témoignages, livrés brut, sans commentaire…
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La force du documentaire de Hélène Milano tient précisément à son sujet. En analysant comment elles parlent, les jeunes filles viennent à évoquer les questions de la culture d'origine (le tiraillement entre deux langues parfois), de l'identité, des relations fille-garçon, du machisme et de l'exclusion. Mais pas d'apitoiement en vue.
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"Les Roses noires" déçoit dans sa forme, plus adaptée au petit écran. Mais la force que dégagent les jeunes filles qui s'y expriment met énergiquement à mal les clichés que les médias s'obstinent à plaquer sur les quartiers populaires.