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Si le cinéma est l'art du mouvement, ce que nous propose Ariane Michel avec ce premier long-métrage serait plutôt de l'art n mouvement: les images intimes d'un immense univers. Comme embusqué derrière la caméra, le spectateur est plongé au coeur de la nature et redécouvre l'usage de ses yeux, de ses oreilles. Ce que nous voyons, ce que nous entendons, voilà l'essence et le sens de ce film quasi sans paroles, aussi simple que gonflé.
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Le voyage que nous propose la vidéaste Ariane Michel pour son premier long-métrage est une expérience de spectateur à laquelle on adhère tout de suite ou jamais. C'est un film qui glisse, sans dialogues, presque sans musique et plein de bruits vrais. Chaque cadre fixe est un tableau vivant qui provoque des sensations, celles de l'immensité du monde.
