Date de sortie 12 février 2020
Durée 93 mn
Réalisé par Michel Hazanavicius
Avec Omar Sy , Bérénice Bejo , François Damiens
Scénariste(s) Noé Debré, Michel Hazanavicius, Bruno Merle
Distributeur PATHE
Année de production 2020
Pays de production Belgique, France
Genre Film pour la jeunesse
Couleur Couleur

Synopsis

Djibi vit seul avec Sofia, sa fille de 8 ans. Tous les soirs, il lui invente une histoire pour l’endormir. Lorsque Sofia s’endort, ces récits extraordinaires prennent vie quelque part dans un monde imaginaire peuplé de chevaliers, pirates et autres dragons. Dans ce monde qui n’appartient qu’à eux, Sofia est toujours la princesse à sauver, et le courageux Prince n’est autre que Djibi lui-même. Mais 3 ans plus tard, l’entrée de Sofia au collège va marquer la fin de son enfance. Au grand désespoir de son père, elle n’a plus besoin de ces histoires le soir. D’un côté, Djibi va alors devoir accepter que sa fille grandisse et s’éloigne de lui. De l’autre, dans le Monde des histoires, le Prince va devoir affronter la plus épique de toutes ses aventures. Trouver son destin dans un monde où il n’a plus sa place…

Infos de la rédaction sur Le prince oublié

Le tournage du film se déroulera entre le 30 juillet et le 5 octobre 2018

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Critiques de Le prince oublié

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Dans Le Redoutable, son précédent film, Michel Hazanavicius tirait le portrait de Godard dont il détournait la grammaire cinématographique pour faire un biopic « à la manière de ». Un drôle de projet, méta en diable, dont on trouve des traces résiduelles dans Le Prince oublié, film de commande dans lequel le cinéaste reprend l’idée du commentaire dans le commentaire : on est à la fois avec Djibi (Omar Sy) et dans sa tête ; dans la réalité objective et fictionnalisée. Djibi, c’est un père veuf qui a construit une relation fusionnelle avec sa fille, Sofia, à qui il raconte des histoires extraordinaires (qui s’incarnent à l’écran) dont il est le prince, et elle, la princesse. Mais à son entrée au collège, Sofia n’a plus besoin d’histoires pour s’endormir, ce qui précipite leur monde imaginaire dans le chaos. En s’éloignant de son père, la jeune fille relègue le prince de la fiction aux oubliettes... Oui, on pense beaucoup – un peu trop – à Vice-Versa dont Le Prince oublié est une version inversée qui adopte le point de vue des adultes. L’émancipation est bien celle du papa qui doit se résoudre à voir partir sa fille un jour. C’est donc la chronique d’une séparation, tendre et cocasse, que nous conte un Michel Hazanavicius étonnamment très premier degré – il voulait faire un film pour sa fille. Cet hymne à la paternité, s’il manque de mordant narratif et de trouvailles visuelles (une bonne idée cependant : assimiler le monde imaginaire à un plateau de cinéma), peut réussir à émouvoir par son côté ligne claire.

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