Date de sortie 25 juillet 2018
Durée 68 mn
Réalisé par Guillaume Brac
Avec Hanne Mathisen Haga , Andrea Romano , Sipan Mouradian
Scénariste(s) Guillaume Brac
Distributeur Les Films du Losange
Année de production 2017
Pays de production France
Genre Film à sketches
Couleur Couleur

Synopsis

Paris et sa banlieue. Cinq filles, cinq garçons. Deux histoires. Un jour d’été. Premier conte - L’Amie du dimanche. Milena et Lucie, deux collègues de travail, profitent d’un dimanche ensoleillé pour aller se baigner sur l'île de loisirs de Cergy-Pontoise. Leur rencontre avec un agent de prévention très entreprenant met à mal leur amitié naissante. Deuxième conte - Hanne et la fête nationale Tandis que les festivités du 14 juillet battent leur plein, Hanne, une étudiante norvégienne, se trouve successivement aux prises avec trois hommes. Tout ce petit monde passe la soirée ensemble à la Cité Universitaire.

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Critiques de Contes de juillet

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Sur les traces d’Eric Rohmer, Guillaume Brac filme des jeunes gens en fleur et les met à l’épreuve de leurs désirs et leur propre morale…

    Le titre fait Rohmer. Les deux court-métrages qui constituent ce programme long, un peu moins. Quoique. Il y a chez Guillaume Brac – dont le formidable documentaire L’île au trésor a emboîté le pas desdits films – la volonté comme son glorieux aîné d’explorer des territoires vierges de cinéma pour y jouer et déjouer les jeux de l’amour et du hasard. Dans le premier conte, « L’ami du dimanche » - distingué récemment du Prix Jean Vigo - l’île de loisir de Cergy-Pontoise voit un garçon tourner autour de deux jeunes filles en fleur qui réagissent différemment à ses assauts amoureux. Dans l’autre, «  Hanne et la fête nationale », la Cité Universitaire de Paris est également le théâtre d’une parade où une étudiante norvégienne à l’embarras d’un choix dont elle se serait bien passée.

    Guillaume Brac manie avec une troublante finesse le basculement de rapports de force entre des êtres engagés dans les voies du désir physique et cérébral. De la même façon que son long-métrage Tonnerre s’enfonçait dans une noirceur paranoïaque insoupçonnée, ces contes estivaux atteignent des points de rupture soumis aux lois d’attraction/répulsion. Dans le second opus du programme, c’est carrément un flash info évoquant les récents attentats de Paris qui vient replacer la violence du réel au centre des (d)ébats. La mise en scène aussi légère que précise rend parfaitement compte de ces directions faussement anodines. Les interprètes tous inconnu(e)s, ont la candeur d’une première fois et la force de ceux qui, pour autant, ne s’en laissent pas conter si facilement. Une complète réussite.

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Le film Guillaume Brac est diffusé ce vendredi sur la chaine, et également dispo sur son site internet.