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La carrière italienne underground de Fanny Ardant l’a manifestement plus influencée que ses chefs-d’oeuvres mythiques avec Truffaut. La stylisation de la mise en scène et l’hétérogénéité du casting
(des acteurs portugais et italiens jouent en... français) dominent son deuxième film, qui suit une femme amoureuse d’un rénovateur de bâtiments un peu louche. Le scénario, proche de l’abstraction, procède par des ruptures de ton qui témoignent de l’état pulsionnel de l’héroïne. Une sorte d’autoportrait, renforcé par la ressemblance recherchée d’Asia Argento avec la réalisatrice.
Toutes les critiques de Cadences obstinées
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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âti comme une tragédie, le second film à la réalisation de Fanny Ardant célèbre les désillusions de l’amour. Divorce funèbre durant lequel les deux principaux protagonistes s’affrontent pour mieux se détacher et se perdre, dans une course où tout se joue portes fermées. Plus abouti que "Cendres et sang", le premier long-métrage de la comédienne, "Cadences obstinées", mosaïque baroque autour de l’art et la passion, mêle violence et lyrisme dans une impressionnante tornade picturale et sonore. Un bel exercice de style.
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Un homme chargé de reconstruire un hôtel pour un semi-mafieux. Une femme, défaite par la passion, qui songe à revivre... Deuxième long métrage de Fanny Ardant : un film esthétisant et insolent tant il est hors normes et hors mode.
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Uniquement préoccupée de l'élégance raide de sa mise en scène, la réalisatrice fait régner l'artifice à tous les niveaux d'une histoire sans grâce ni force.
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Très sophistiqué dans son intention, ce récit d'une passion amoureuse se perd parfois dans le ridicule en faisant le choix assumé d'un esthétisme flamboyant.
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Hélàs, le spectateur peine à se sentir concerné par un film désincarné et dont la poésie affichée confine trop souvent au ridicule.
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Avec Cadences obstinées, sa seconde réalisation, Fanny Ardant livre un film d’amour qui brasse du vide. Insipide, mais surtout très ennuyeux.