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Réputé pour ses drames familiaux, Hirokazu Kore-Eda semble ne jamais vouloir dévier de la même direction, comme s’il se laissait porter par le courant qu’il a créé. Mais, à la différence de ses précédents films, Après la tempête va plus profond, plus près de l’os, laissant une impression durable et presque douloureuse. Probablement parce qu’il touche un nerf particulièrement sensible lorsqu’il interroge son personnage sur ce qu’il a fait de sa vie. Plus précisément, il fait le point sur la différence entre les ambitions de la jeunesse et la réalité.
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Les critiques de Première
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Après la tempête manipule toute une galerie de personnages, mais dresse parmi eux le portrait d’un sublime perdant, tchekhovien en diable : Ryota, espoir déçu de la littérature dont l’immaturité crasse l’entraîne à végéter dans le métier parfois sordide de détective privé.