Toutes les critiques de Apart Together

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Après Le mariage de Tuya et La tisseuse, Wang Quan’an raconte une fois de plus un mariage impossible, cette fois entre un homme et une femme séparés malgré eux par la politique : elle est restée en Chine communiste, il est parti à Taiwan. De passage à Shanghai 50 ans après, il tente de la persuader de vivre avec lui alors qu’elle a refait sa vie. Leurs discussions, passionnées et émouvantes, traduisent une réalité complexe qui ne se résoudra pas de sitôt. L’essentiel est dit au cours d’une série de repas très efficacement filmés, économie oblige, en plans séquences.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Sans céder au sirènes lacrymale du sentimentalisme, travaillant sur une pudeur rigide de l'émotion, le cinéaste Wang Quan'an dessine le portrait en clair-obscure d'une famille face au doute.

  2. Les Cahiers du cinéma
    par Stéphane Du Mesnildot

    Avec Amrtume, Wang Quan'an donne une image à un peuple victimes de deux séparations : celle de la guerre civile, qui a dispersé les familles, et celle, sans espoir de réconciliation, qui arrache les Chinois à leur mode de vie et les isole dans de grand ensembles glacés.

  3. Positif
    par Jean-Dominique Nuttens

    Dans ce cinquième long(métrage Wang Quan'an continu de creuser un sillon fécond. Souhaitant faire oeuvre de réalisme sociale, il n'abandonne pas à ce projet toute ambition romanesque (...) Une nouvelle fois Wang Quan'an ausculte une société chinoise qui se transforme à marche forcée.

  4. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Entre mélo et cocasserie d'un ménage à trois qui ne dit pas son nom, un joli film chinois placé sous le signe de la pudeur des sentiments.

  5. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Frôlant la mièvrerie et l'invraisemblance dans le registre grave, le film fait en revanche finement mouche dans les moments plus distanciés. (...) Ce faisant, Wang Quan'an signe une allégorie humaniste acceptable, qui a le mérite d'enjamber l'abîme et le défaut de ne pas y plonger.