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Alex, un jeune Juif parisien, désire « faire son alyah » (s’installer en Israël). Dealer d’herbe déboussolé, il doit en plus composer avec un frère immature (Cédric Kahn) et avec
la jolie Jeanne (Adèle Haenel), qu’il vient de rencontrer. Au début, le fi lm est impeccable : sujet fort, visions documentaires (la scène surréaliste de l’Agence juive) et idées originales (Alex récite ses cours d’hébreu en coupant du shit). Mais Alyah abandonne en cours de route quelques-unes de ses promesses pour nous laisser sur une conclusion au goût d’inachevé.
Toutes les critiques de Alyah
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pour son premier film, Elie Wajeman interroge avec élégance et sobriété l'identité d'un jeune dealer parisien en quête d'exil, de fuite vers un Israël pourtant quasi inconnu.
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Alyah suit, caméra à l'épaule, le parcours d'un jeune homme lancé un peu tardivement dans la construction d'une identité, alors que presque plus personne autour de lui n'y croit.
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un récit polardeux remarquablement géré. En résulte un portrait touchant, nimbé d’une atmosphère mélancolique, cousin parisien du beau « Light Sleeper », de Paul Schrader.
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C'est un sujet très original qu'a choisi Elie Wajeman pour son premier long métrage: comment un jeune dealer (Pio Marmaï), étouffé par un frère voyou, décide de s'exiler en Israël (en faisant son alyah). Il questionne ainsi en chacun de nous la faculté de libre arbitre sur fond de polar hyperréaliste. La réalisation est précise, jamais démonstrative, toujours au service du propos, et nous conduit imperceptiblement dans les incertitudes des personnages. (...) Tout comme les seconds rôles (Guillaume Gouix ou Adèle Haenel), très justes.
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Pour son premier long métrage, Elie Wajeman réussit une sorte de polar intime, intense, à la manière d'un James Gray. Interprétation remarquable !
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Il y a dans cette histoire une énergie et un parfum de polar psychologico-romantique tenu par le charisme des acteurs, la fraîcheur animale d’Adèle Haenel révélée par le film « Naissance des pieuvres », la bonne tenue des dialogues et tant d’autres choses. Alyah ? On est convertis…
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Admirable premier film [...] Des acteurs époustouflants de naturel servis par un scénario et des dialogues impeccables.
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Pour son premier film, Elie Wajeman réussit un polar intimiste où, belle idée, la fuite n'est pas une lâcheté, mais la possibilité d'un renouveau.
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Entre polar et quête existentielle, noirceur et pointes d’humour, Elie Wajeman, 31 ans, montre une indéniable maturité pour ausculter des thèmes comme la fraternité, l’identité, la fuite pour un ailleurs. La justesse du ton et des dialogues, les personnages riches en aspérités incarnés par des acteurs impeccables concourent à la réussite de ce premier film.
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Romanesque et réaliste, ce premier film mêle habilement tous les tons (humour, gravité, émotion) et séduit par son casting royal. Même si la fin laisse à désirer, on suit sans faiblir la ligne de fuite de ce trentenaire déboussolé joué par Pio Marmaï, définitivement craquant.
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Un petit dealer parisien rêve de s’installer à Tel-Aviv pour y ouvrir un restaurant. Consternation des uns, indifférence des autres, l’exil a de quoi surprendre : le jeune homme est certes juif, mais il pratique peu, ne possède aucune attache en Israël, il vient même de rencontrer l’amour et jure à qui veut l’entendre qu’il en a fini avec le business. Petit à petit, le film éclaircit le mystère autant qu’il enroule autour du trouble existentiel du personnage (l’excellent Pio Marmaï, félin et minéral) un récit polardeux remarquablement géré. En résulte un portrait touchant, nimbé d’une atmosphère mélancolique, cousin parisien du beau « Light Sleeper », de Paul Schrader.
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On regrettera juste le personnage d'Adèle Haenel aux contours trop rudes. Ne cachons pas pour autant notre enthousiasme pour "Alyah" et le talent de son réalisateur.
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Un premier film réussi sur la crise existencielle d’un juif un peu loubard.
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En dépit de quelques longueurs, tous les ingrédients se combinent plutôt bien dans ce premier long-métrage sur fond de judaïsme.
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par Fabien Menguy
Un retour en Terre sainte, l’Alyah comme on dit, qu’il va devoir hélas financer par un dernier gros deal. Cette préparation au voyage s’avère ainsi un voyage initiatique en lui-même, dans ce film classique, mais mêlant habilement thriller, drame et romance.