PHOTOS - La vie, la nuit : Sidonie Bonnec, sa vie la nuit sur W9
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La vie, la nuit : Sidonie Bonnec, sa vie la nuit
Stripteaseuses, flics, pompiers? Leurs nuits sont plus fauves que nos jours ! La miss fait divers de <strong>W9</strong>, <strong>Sidonie Bonnec</strong>, les a suivis à Paris. Elle raconte ces étonnants reportages diffusés ce soir dès 23h10 dans <strong>La vie la nuit</strong>. Rue de Rome, 22 h 55. Une Twingo jaune, avec à son bord trois jeunes gens, a grillé plusieurs feux rouges. Au premier coup de sirène de la voiture de police, le véhicule accélère. Une course-poursuite s?engage. S?ensuit l?interpellation musclée des trois fuyards. En fait, ils viennent de voler la Twingo dans le Val-d?Oise. La journaliste Sidonie Bonnec, qui accompagne les flics de la BAC 75N, est aux premières loges. C?est la première séquence forte de La vie, la nuit, série documentaire en trois épisodes sur les travailleurs nocturnes de la Ville lumière. <strong>Pourquoi vous intéresser à ceux qui bossent quand les autres dorment ?</strong> J?ai voulu montrer l?ambiance particulière du travail de nuit à travers des métiers différents, comme policier, stripteaseuse, animateur radio, chauffeur de taxi, urgentiste et vétérinaire. Les hommes et les femmes que j?ai rencontrés, sont constamment sur la brèche. Ils doivent gérer la détresse des gens, plus aiguë la nuit. Mais il y a une belle solidarité entre eux. <strong>Dans ce premier volet, vous suivez une équipe de cataflics, ces policiers qui traquent les intrus dans les catacombes (lire encadré). Vous n?êtes pas claustrophobe ?</strong> Pour tout vous dire, j?ai failli faire demi-tour au moment de descendre dans la bouche d?égout. Mais comme je suis très fière, j?ai tenu bon. C?était un privilège d?explorer ce dédale de galeries étroites plongées dans le noir total. Ça me changeait du plateau propret d?Enquêtes criminelles. Lors de notre périple de cinq heures, les cataflics ont interpellé trois cataphiles. <strong>Changement de registre dans un cabaret. Derrière un rideau, vous observez une danse privée entre une effeuilleuse et un client. N?est-ce pas du voyeurisme ?</strong> J?assume ! Je suis là pour voir, puisque, dans mon sillage, j?emmène les téléspectateurs. Quand nous accompagnons une unité du SAMU chez une famille où la maman vient de décéder brutalement durant le dîner, vous pourriez me faire la même remarque. Nous montrons la réalité brute du terrain, telle qu?elle est pour ces urgentistes. <strong>Les tournages de nuit ont duré trois mois. Etiez-vous déphasée à la fin ?</strong> Totalement. Moi et mon complice, le réalisateur Jérôme Korkikian, avons été en immersion auprès de ces héros nocturnes, de 18 h à 6 h du matin. Il m?est arrivé de rester privée de sommeil vingt-quatre heures, car j?enchaînais avec les enregistrements d?Enquêtes criminelles durant la journée. Et puis la nuit, on mange mal. Je grignotais trois feuilles de salade dans mon Tupperware. J?ai perdu cinq kilos. <strong>Vous n?êtes déjà pas très épaisse. Les avez-vous repris depuis ?</strong> Oui, j?ai fait un régime grossissant, qui a bien fonctionné. <strong>Alors que vous êtes sujette au mal de mer, vous avez passé trois semaines sur un chalutier pour le doc Dans un monde à part, en 2010. Pourquoi cherchez-vous à vous dépasser ?</strong> J?ai choisi le journalisme pour découvrir des milieux que, sinon, je ne verrais pas. J?aime sortir de mon confort. Et comme je suis une jeune femme frêle, je tiens à prouver que je suis forte. Emmanuel Ducasse du magazine Télé 7 jours
Stripteaseuses, flics, pompiers… Leurs nuits sont plus fauves que nos jours ! La miss fait divers de W9, Sidonie Bonnec, les a suivis à Paris. Elle raconte ces étonnants reportages diffusés ce soir dès 23h10 dans La vie la nuit.Rue de Rome, 22 h 55. Une Twingo jaune, avec à son bord trois jeunes gens, a grillé plusieurs feux rouges. Au premier coup de sirène de la voiture de police, le véhicule accélère. Une course-poursuite s’engage. S’ensuit l’interpellation musclée des trois fuyards. En fait, ils viennent de voler la Twingo dans le Val-d’Oise. La journaliste Sidonie Bonnec, qui accompagne les flics de la BAC 75N, est aux premières loges. C’est la première séquence forte de La vie, la nuit, série documentaire en trois épisodes sur les travailleurs nocturnes de la Ville lumière.Pourquoi vous intéresser à ceux qui bossent quand les autres dorment ?J’ai voulu montrer l’ambiance particulière du travail de nuit à travers des métiers différents, comme policier, stripteaseuse, animateur radio, chauffeur de taxi, urgentiste et vétérinaire. Les hommes et les femmes que j’ai rencontrés, sont constamment sur la brèche. Ils doivent gérer la détresse des gens, plus aiguë la nuit. Mais il y a une belle solidarité entre eux.Dans ce premier volet, vous suivez une équipe de cataflics, ces policiers qui traquent les intrus dans les catacombes (lire encadré). Vous n’êtes pas claustrophobe ?Pour tout vous dire, j’ai failli faire demi-tour au moment de descendre dans la bouche d’égout. Mais comme je suis très fière, j’ai tenu bon. C’était un privilège d’explorer ce dédale de galeries étroites plongées dans le noir total. Ça me changeait du plateau propret d’Enquêtes criminelles. Lors de notre périple de cinq heures, les cataflics ont interpellé trois cataphiles.Changement de registre dans un cabaret. Derrière un rideau, vous observez une danse privée entre une effeuilleuse et un client. N’est-ce pas du voyeurisme ?J’assume ! Je suis là pour voir, puisque, dans mon sillage, j’emmène les téléspectateurs. Quand nous accompagnons une unité du SAMU chez une famille où la maman vient de décéder brutalement durant le dîner, vous pourriez me faire la même remarque. Nous montrons la réalité brute du terrain, telle qu’elle est pour ces urgentistes.Les tournages de nuit ont duré trois mois. Etiez-vous déphasée à la fin ?Totalement. Moi et mon complice, le réalisateur Jérôme Korkikian, avons été en immersion auprès de ces héros nocturnes, de 18 h à 6 h du matin. Il m’est arrivé de rester privée de sommeil vingt-quatre heures, car j’enchaînais avec les enregistrements d’Enquêtes criminelles durant la journée. Et puis la nuit, on mange mal. Je grignotais trois feuilles de salade dans mon Tupperware. J’ai perdu cinq kilos.Vous n’êtes déjà pas très épaisse. Les avez-vous repris depuis ?Oui, j’ai fait un régime grossissant, qui a bien fonctionné.Alors que vous êtes sujette au mal de mer, vous avez passé trois semaines sur un chalutier pour le doc Dans un monde à part, en 2010. Pourquoi cherchez-vous à vous dépasser ?J’ai choisi le journalisme pour découvrir des milieux que, sinon, je ne verrais pas. J’aime sortir de mon confort. Et comme je suis une jeune femme frêle, je tiens à prouver que je suis forte.Emmanuel Ducasse du magazine Télé 7 jours
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