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PHOTOS - Au coeur de l’Urgence : les gendarmes en campagne

Au coeur de l’Urgence : les gendarmes en campagne

Grâce à un dispositif novateur, des mini caméras portées par les protagonistes, cette série documentaire (<strong><em>Au coeur de l'urgence</em></strong>) diffusée ce soir à 20h50 sur <strong>France 3</strong> plonge le téléspectateur dans la peau des gendarmes de Chantilly. Action ! Six heures du matin, la petite ville de Cires-lès-Mello, nichée au fond de la vallée du Therain (Oise), est encore endormie quand la porte d?une maison ordinaire vole en éclats. La brigade de recherche de la gendarmerie de Chantilly entre en force, soutenue par le PSIG (Peloton de Surveillance et d?Intervention de la Gendarmerie). Objectif : appréhender des trafiquants de drogues dans cette ville de 3 500 âmes. Une poignée de minutes plus tard, les criminels sont menottés et les stupéfiants saisis. Thierry Spiral, le directeur d?enquête, affiche une mine satisfaite. <em>"Sur ce genre d?opération, c?est comme une chasse au trésor</em>", nous avoue-t-il. Au c?ur du dispositif d?assaut, deux hommes (le réalisateur Nicolas Moscara et son jeune assistant Quentin Wardavoir ), équipés de gilet pare-balles ont tout filmé pour cette série documentaire de France 3. Ils ne sont pas les seuls. Pour l?occasion, chaque gendarme est équipé de micros et d?une mini caméra placée sur le torse. Nicolas Moscara, la cinquantaine alerte, est à l?origine de cette innovation : <em>"grâce à cette captation, le téléspectateur se retrouve au c?ur de l?action et a l?impression de s?identifier aux gendarmes."</em> Une immersion totale au prix d?une lourde logistique ! Une heure avant l?intervention de la matinée, il a fallu équiper les gendarmes et leurs véhicules. En tout, plus de 20 caméras tournent en même temps. De retour à la gendarmerie de Chantilly, les deux documentaristes équipent la salle de garde-à-vue de mini caméras et de micros. Commence alors pour Jean-Sébastien, l?adjudant responsable de la brigade, sa <em>"partie d?échec" </em>avec les quatre trafiquants dont une femme (moyenne d?âge 25 ans), arrêtés le matin. Le sous-officier veut le nom de leur fournisseur. <em>"On travaille en binôme pour avoir deux approches différentes. C?est très psychologique et pas aussi simple que dans les séries policières",</em> plaisante Jean-Sébastien. Le choix des protagonistes est l?autre point fort de cette série documentaire. Les 30 ans de terrain du réalisateur Nicolas Moscara pèsent lourd. <em>"Nicolas travaille avec son nez : il sent l?humanité des personnes. Ses héros attirent la sympathie des téléspectateurs",</em> nous explique Quentin, son assistant. Au bout de quatre semaines d?immersion, des liens se créent entre les hommes.<em>&nbsp;"Tu partages plus que ton travail, avoue Moscara. Les gendarmes ne te voient plus comme un journaliste mais comme un des leurs." </em>Cette affinité se ressent à l?écran. Mais l?action continue. Une petite bande vient d?agresser un livreur de pizza. Les deux compères repartent au c?ur de l?action... Alexandre Alfonsi du magazine Télé 7 jours

Grâce à un dispositif novateur, des mini caméras portées par les protagonistes, cette série documentaire (Au coeur de l'urgence) diffusée ce soir à 20h50 sur France 3 plonge le téléspectateur dans la peau des gendarmes de Chantilly. Action !Six heures du matin, la petite ville de Cires-lès-Mello, nichée au fond de la vallée du Therain (Oise), est encore endormie quand la porte d’une maison ordinaire vole en éclats. La brigade de recherche de la gendarmerie de Chantilly entre en force, soutenue par le PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie). Objectif : appréhender des trafiquants de drogues dans cette ville de 3 500 âmes. Une poignée de minutes plus tard, les criminels sont menottés et les stupéfiants saisis. Thierry Spiral, le directeur d’enquête, affiche une mine satisfaite. "Sur ce genre d’opération, c’est comme une chasse au trésor", nous avoue-t-il.Au cœur du dispositif d’assaut, deux hommes (le réalisateur Nicolas Moscara et son jeune assistant Quentin Wardavoir ), équipés de gilet pare-balles ont tout filmé pour cette série documentaire de France 3. Ils ne sont pas les seuls. Pour l’occasion, chaque gendarme est équipé de micros et d’une mini caméra placée sur le torse. Nicolas Moscara, la cinquantaine alerte, est à l’origine de cette innovation : "grâce à cette captation, le téléspectateur se retrouve au cœur de l’action et a l’impression de s’identifier aux gendarmes." Une immersion totale au prix d’une lourde logistique ! Une heure avant l’intervention de la matinée, il a fallu équiper les gendarmes et leurs véhicules. En tout, plus de 20 caméras tournent en même temps. De retour à la gendarmerie de Chantilly, les deux documentaristes équipent la salle de garde-à-vue de mini caméras et de micros. Commence alors pour Jean-Sébastien, l’adjudant responsable de la brigade, sa "partie d’échec" avec les quatre trafiquants dont une femme (moyenne d’âge 25 ans), arrêtés le matin. Le sous-officier veut le nom de leur fournisseur."On travaille en binôme pour avoir deux approches différentes. C’est très psychologique et pas aussi simple que dans les séries policières", plaisante Jean-Sébastien. Le choix des protagonistes est l’autre point fort de cette série documentaire. Les 30 ans de terrain du réalisateur Nicolas Moscara pèsent lourd. "Nicolas travaille avec son nez : il sent l’humanité des personnes. Ses héros attirent la sympathie des téléspectateurs", nous explique Quentin, son assistant. Au bout de quatre semaines d’immersion, des liens se créent entre les hommes. "Tu partages plus que ton travail, avoue Moscara. Les gendarmes ne te voient plus comme un journaliste mais comme un des leurs." Cette affinité se ressent à l’écran. Mais l’action continue. Une petite bande vient d’agresser un livreur de pizza. Les deux compères repartent au cœur de l’action...Alexandre Alfonsi du magazine Télé 7 jours