Libération révèle que hier en fin d'après midi, le président de France Télévisions Rémy Pflimlin a annoncé la fusion des rédactions de France 2 et France 3. Les syndicats sont abasourdis et catastrophés par cette décision.
France Télévisions connaît une grosse crise. Déjà, lors de la conférence de rentrée du groupe, le président Rémy Pflimlin laissait transparaître ses doutes quand au budget de son entreprise à savoir une nette baisse de la subvention versée par l'Etat.Libération nous apprend que hier en fin d'après midi, Rémy Pflimlin a fait une annonce surprenante : il souhaite la fusion des rédactions de France 2, France 3 et RFO. Pour appuyer cette stratégie, la direction du groupe explique que "dans les faits, cette fusion a déjà eu lieu avec la constitution de l’entreprise unique : les contrats des journalistes de France 2 sont les mêmes que ceux de France 3 : il y aura toujours des gens pour travailler pour telle ou telle édition mais aussi des gens qui travaillent pour toutes les éditions y compris numériques". Mais du côté de syndicats, on ne voit pas le côté positif de la chose. Joint par Libération, Patrice Machuret, président de la Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 explique : "Ça confirme nos inquiétudes et ce qu’on redoute depuis des mois. Dans l’histoire des entreprises, il n’y a jamais eu de fusion sans casse sociale. Et je crains que ce soit la fin d’une histoire, la fin d’une signature particulière, celle de la rédaction nationale de France 3."Antoine Chuzeville du syndicat des journalistes (SNJ) de France Télévisions dénonce : "c’est une mauvaise nouvelle pour nos rédactions, pour le service public et le pluralisme".Des assemblées générales sont prévues mais on évoque déjà un plan social important. Affaire à suivre !
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