Une actrice à retrouver ce soir dans Tristana de Luis Bunuel diffusé à 23h40 sur OCS Géants.Elle est l'une des icônes du cinéma français, connue aussi bien dans l'hexagone qu'au-delà de nos frontières. "Elle", c'est Catherine Deneuve, qui hante magistralement le grand écran depuis plus de 50 ans. Un monde dans lequel elle est plongée dès son enfance par ses parents. Le septième art est en effet une histoire de famille chez les Dorléac/Simonot. Le père, Maurice Dorléac, était acteur et directeur de doublage à la Paramount Pictures tandis que la mère, Renée Simonot, était comédienne notamment au théâtre.Mais contrairement à ses parents et sa soeur aînée, Françoise Dorléac, devenir comédienne n'était pas l'objectif de Catherine Deneuve. Si elle tient un petit rôle dans Les Collégiennes d'André Hunebelle en 1957, elle poursuit sa carrière sur les conseils de sa soeur, qui l'invite à se présenter au casting des Portes claquent (1960) de Michel Fernaud et Jacques Poitrenaud. Un film dans lequel elle donne la réplique à sa soeur, qu'elle retrouve quelques années plus tard dans Les Demoiselles de Rochefort (1967) de Jacques Demy.L'effet Jacques DemySa conquête du monde du septième art, elle la doit à son talent qui séduit les plus grands noms du cinéma. Un talent qui s'exprime aussi bien dans des drames que dans des comédies. Mais si elle charme les réalisateurs par ses performances, elle éblouit dans sa jeunesse, et encore aujourd'hui, par sa beauté froide et sa classe folle. Une aura particulière qui a d'ailleurs fait succomber Roger Vadim, rencontré en 1962 dans un club parisien, qui la dirige en 1963 dans Le Vice et la vertu.Si sa rencontre avec Roger Vadim, qu'elle épouse et avec qui elle a un fils Christian en 1963, la transforme "en femme" comme elle dit elle-même, c'est sa collaboration avec Jacques Demy qui pose les premières pierres du "mythe Catherine Deneuve". Sa grâce et sa beauté illumine Les Parapluies de Cherbourg (1964) qui reçoit la même année la Palme d'or au Festival de Cannes.Son nom est sur toutes les lèvres, le cinéma français ne jure plus que par elle. Elle tourne alors pour Roman Polanski (Répulsion), Marcel Camus (Le Chant du monde), Jean-Paul Rappeneau (La Vie de château) ou encore Luis Buñuel pour Belle de jour (1967). Un réalisateur qu'elle retrouve trois ans plus tard, en 1970, pour Tristana (diffusé ce soir à 23h40 sur OCS Géants) après avoir envoûté Michel Deville (Benjamin ou les mémoires d'un puceau), François Truffaut (La Sirène du Mississipi) ou encore Jacques Demy qui la fait tourner pour la troisième fois dans le mythique Peau d'âne.Un vrai plébiscite qui ne s'arrêtera plus, donnant naissance à une légende vivante qui a marqué de son empreinte (et qui marque encore aujourd'hui) le monde du septième art français.L'histoire de Tristana diffusé ce lundi soir à 23h40 sur OCS Géants :Un aristocrate vieillissant désire la jeune orpheline qu'il a recueillie.La bande annonce de Tristana :
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