D'abord évincée d'I>Télé puis de France Inter et plus récemment de France 2 pour l'émission On n'est pas couché, la pilule a du mal à passer pour Audrey Pulvar. En effet, dans un entretien accordé à Libération, elle explique que France Télévisions ne souhaite pas lui proposer autre chose.

Depuis moins d'un an, Audrey Pulvar avait un poste de chroniqueuse sur France 2 dans l'émission de Laurent Ruquier. Mais depuis l'entrée de son compagnon Arnaud Montebourg au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, la belle a été écartée de France Télévisions ainsi que de France Inter, par souci d'éthique.Déçue d'avoir dû quitter son "6-7" de France Inter, elle l'est encore plus de devoir lâcher son poste de chroniqueuse au côté de Natacha Polony dans l'émission On n'est pas couché. Mais si il n'était pas question pour elle de quitter définitivement France Télévisions, elle explique dans un entretien accordé au quotidien Libération, que Rémy Pflimlin, PDG de France Télévision, ne manifeste pas une grande envie de la conserver sur l'une de ses chaînes."Ce que m'a dit Rémy Pflimlin? Vous ne ferez plus On n'est pas couché et on n'a rien d'autre à vous proposer", relaie la journaliste. Une annonce qui l'a extrêmement étonnée. Quand elle a essayé de demander à Rémy Pflimlin si il ne pouvait vraiment pas lui proposer autre chose, il a répondu : "Enfin Audrey, on est le 1er juin, les grilles de septembre sont bouclées". Une douche froide pour Audrey Pulvar qui raconte, furieuse : "Ca fait vingt ans que je fais ce métier, j'ai rarement vu les chaînes de télé boucler leurs grilles de septembre le 1er juin, surtout si elles ont envie de travailler avec quelqu'un. Non seulement je suis cataloguée femme de mais en plus on me prend pour une conne: c'est doublement désagréable". Elle ajoute sans langue de bois :"Rémy Pflimlin m'a dit peut-être en janvier. Oui, c'est ça, prends-moi pour un jambon".Audrey Pulvar s'annonce victime d'un procès d'intention et digère très mal son éviction. Elle explique qu'elle sera donc au chômage le 1er juillet en essayant de rester positive malgré tout : "Je rencontre des responsables de presse, j'ai des propositions en radio, en télé". D'ailleurs, Philippe Val, directeur de France Inter, lui aurait proposé de présenter un magazine culturel hebdomadaire : "Ils m'ont proposé le 22 heures-minuit le samedi soir [...] J'ai des doutes sur l'horaire". Où la journaliste va-t-elle rebondir, affaire à suivre...