Née aux Pays-Bas, Johanna Ter Steege est une actrice découverte dans les films L'Homme qui voulait savoir, La Tentation de Vénus ou encore Paradise Road.C'est le 10 mai 1961 à Wierden aux Pays-Bas que Johanna Ter Steege voit le jour. Piquée par le virus de la comédie, elle étudie de 1979 à 1984 à l'Académie d'art dramatique de Kampen. Sa passion, elle veut la partager avec le plus grand nombre. Elle se destine donc à devenir professeur d'art dramatique, notamment pour des enfants, tout en menant une carrière d'actrice. Elle poursuit sa formation de comédienne de 1984 à 1988 à l'école d'Arnhem. Un établissement dans lequel elle fait la connaissance de plusieurs comédiens avec qui elle forme la troupe de théâtre De Trust. Elle monte régulièrement sur les planches avec elle dans des adaptations de Shakespeare, Sophocle et autres auteurs classiques.Premier rôle, premier prixDu théâtre au cinéma il n'y a qu'un pas que Johanna Ter Steege franchit en 1988 en tournant dans L'Homme qui voulait savoir de George Sluizer. Un film dans lequel elle incarne une femme qui disparaît mystérieusement sur une aire d'autoroute alors que son compagnon s'est absenté quelques minutes. Ce dernier met sa vie entre parenthèses pendant de nombreuses années pour retrouver sa trace jusqu'à ce que, trois ans après, il reçoit une mystérieuse carte postale d'un inconnu affirmant connaître la vérité sur ce drame. Ce rôle, son premier au cinéma, lui a directement apporté une reconnaissance européenne. Elle décroche en 1988 le prix du cinéma européen de la meilleure actrice dans un second rôle.Des collaborations prestigieusesSortie de l'ombre grâce à L'Homme qui voulait savoir, Johanna Ter Steege séduit de grands réalisateurs et donne la réplique à de stars du grand écran. Elle apparaît notamment au générique de Vincent et Théo de Robert Altman, J'entends plus la guitare, La Naissance de l'amour et Le Coeur fantôme de Philippe Garrel. Membre du jury de la Berlinale 1993, elle donne la réplique à Glenn Close et Frances McDormand dans Paradise Road de Bruce Beresford et à Michel Piccoli dans Le Bel âge de Laurent Perreau. En 2014, elle est à l'affiche d'A la vie de Jean-Jacques Zilbermann.
