Jack Benny

Jack Benny est un acteur, producteur et musicien américain. De son véritable nom Benjamin Kubelsky, il est né le 14 février 1894 à Chicago. Fils d’un propriétaire de saloon d’origine juive polonaise, il grandit à Waukegan dans l’Illinois. Passionné de violon dès l’âge de six ans, il joue à quatorze ans avec l’orchestre de son lycée. Ce sera le début d’une longue carrière dans le music-hall qui durera près d’une quinzaine d’années.À partir de 1932, Jack Benny se consacre essentiellement à la radio, en animant des émissions hebdomadaires, d’abord sur NBC de 1932 à 1948, puis sur CBS de 1949 à 1955.Rencontrant le succès sur les ondes, il décide ensuite de se tourner vers la télévision en présentant de célèbres talk-shows avec des invités vedettes.Entre-temps, en 1929, il fait ses débuts au cinéma comme maître de cérémonie dans la comédie musicale réalisée par Charles Reisner, Hollywood chante et danse.Il enchaîne, une année plus tard, avec The Medicine Man, comédie romantique réalisée par Scott Pembroke et le mettant en scène aux côtés de Betty Bronson et Eva Novak. En 1935, il est dirigé par Roy Del Ruth dans un autre film musical intitulé Broadway Melody of 1936, puis dans les deux films de Mitchell Leisen The Big Broadcast of 1937 et Artists and Models Abroad, où il donne la réplique à Joan Bennett. Toujours dans le même registre musical, il fait partie, en 1940, de la distribution de Love Thy Neighbor réalisé par Mark Sandrich, avec Eddie Anderson.À partir de 1941, Jack Benny est Babbs dans Charley’s Aunt, sous la direction d’Archie Mayo. C’est l’histoire de trois amis, étudiants à Oxford, dont deux d’entre eux, préparant un rendez-vous galant, n’ont pas trouvé mieux que de déguiser leur ami Babbs en femme prétendant être leur tante. L’année qui suit, on le retrouve dans Jeux dangereux, une comédie dramatique contre la tyrannie. Face à la caméra d’Ernst Lubitsch, Jack Benny y donne la réplique à Robert Stack et Carole Lombard, ancienne épouse de Clark Gable décédée quelque temps avant la sortie de ce film. Le récit, qui se déroule à Varsovie en 1939, est celui d’une troupe d’acteurs qui tente de récupérer une liste des familles des pilotes polonais servant en Angleterre.Dans La Maison de mes rêves, dirigé en 1942 par William Keighley, Jack Benny (Bill Fuller dans le film) et son épouse s’endettent énormément pour remettre en état une vieille bâtisse ayant appartenu à un certain George Washington.On le voit par la suite dans The Meanest Man in the World (1943) de Sidney Lanfield, et The Horn Blows at Midnight (1945) de Raoul Walsh.Après cela, il apparaît dans des émissions et des séries télévisées telles qu’Omnibus, The Jackie Gleason Show, General Electric Theater, Shower of Stars ou encore The George Burns Show.En 1949, Jack Benny produit The Lucky Stiff, long-métrage réalisé par Lewis R. Foster d’après un roman de Craig Rice, avec notamment Dorothy Lamour, Brian Donlevy et Claire Trevor.Il fait partie du casting du film de Stanley Kramer, Un monde fou, fou, fou, fou (1963), un classique de cette période qui réunit plusieurs grands acteurs, à l’image de Spencer Tracy, Milton Berle, Sid Caesar et Buddy Hackett. Ce film est nommé, en 1964, pour cinq Oscars et remporte une statuette dans la catégorie Meilleurs Effets Sonores.On le retrouve en 1967 dans la comédie de Gene Kelly, Petit guide pour mari volage, dont les rôles principaux sont tenus par Walter Matthau, Inger Stevens et Sue Ane Langdon.Jack Benny est l’acteur préféré d’un certain Alfred Hawthorn Hill (1924-1992) qui, lorsqu’il deviendra humoriste, adoptera le nom de Benny Hill en hommage à son idole. Le 26 décembre 1974, Jack Benny décède chez lui, à Holmby Hills (Los Angeles) à l’âge de quatre-vingts ans. Sa veuve Mary Livingstone, à qui il avait assuré une livraison quotidienne de roses tant qu’elle était vivante, s’éteint à son tour neuf ans plus tard.