"Ce que nous montrons en somme, c'est une réaction totalitaire fasciste à un problème réel."
Dans le roman de 1985 de Margaret Atwood, The Handmaid’s Tale tisse un message sous-jacent : la dégradation de l’environnement alimentera des conflits politiques et sociaux, que l'écrivaine résume à travers Gilead, une république séparatiste qui prend possession d'une partie des États-Unis et qui apporte une réponse totalitaire à une crise de fertilité provoquée par la guerre et les dommages causés par les radiations.
Alors qu'il travaille en ce moment à la saison 4 de la série, le showrunner de Handmaid's Tale, Bruce Miller, explique à Variety comment les enjeux du changement climatique sont incorporés dans l'adaptation télé :
"Gilead a souvent de nobles objectifs même s'ils ont des moyens absolument horribles pour les atteindre. Ils aimeraient nettoyer l'environnement. Ils croient que d'un point de vue religieux, la terre est un don de Dieu. La série montre ainsi comment Gilead a fait des progrès en matière de développement durable. Presque toutes les voitures sont hybrides à Gilead. Cela signifie pour nous que le bruit de la route dans le mix sonore est beaucoup plus faible parce que ces voitures sont plus silencieuses.… Chaque année, nous essayons aussi d'ajouter plus de sons d'oiseaux, car les populations d'oiseaux qui avaient disparu reviennent à Gilead (...) Ce que nous montrons en somme, c'est une réaction totalitaire fasciste à un problème réel."
The Handmaid's Tale dévoile un premier teaser de la saison 4Justement, l’environnement sera de plus en plus central dans la saison 4 de Handmaid’s Tale et on devrait y voir un événement majeur lié au changement climatique : "Absolument, répond Miller. Les questions de développement durable et d'environnement sous-tendent une grande partie de l'histoire de l'infertilité. C'est le fondement de tout ce que Gilead utilise comme excuse pour sa misogynie. C'est une série dont les fondements de base reposent sur des causes environnementales."
La saison 4 de Handmaid’s Tale sera à voir en 2021, en France sur OCS.
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