Critiquer devient la nouvelle tendance du Festival de Cannes 2015.Après les propos cinglants de Catherine Deneuve, Isabelle Huppert ou encore la diatribe de Gerard Depardieu et Mathieu Amalric, aujourd'hui c'est au tour de Sophie Marceau de revenir ses ses souvenirs de tournage et de balancer sur ses anciens partenaires et rencontres marquantes du septième art de Gerard Depardieu à Tom Cruise ou encore Mel Gibson, dans les colonnes de Society.Jurée de la 68e édition du Festival de Cannes, Sophie Marceau est une habituée du scandale cannois. Après avoir dévoilé un téton, en 2015 c'est sa culotte qu'elle a starifié sur le tapis rouge et son franc-parler qu'elle imprime sur le papier. Interviewée par le magazine Society, l'actrice de 48 ans a fait honneur à son légendaire franc-parler et n'hésite pas à égratigner quelques grands noms du cinéma : Gerard Depardieu est un "prédateur", Tom Cruise un mégalo et Mel Gibson un "parano".En 1985, Sophie Marceau tourne sous la direction de Maurice Pialat le thriller Police au côté du monstre du cinéma français, Gérard Depardieu et en garde un amère souvenir explique-t-elle : "J'avais pris le temps d'expliquer à Pialat que l'insulte, l'affrontement et le conflit, ça ne sert à rien avec moi. Je me ferme comme une huître quand on me rudoie. Mais Depardieu ne voulait pas que ça se passe bien entre son réalisateur préféré et moi. Il y perdrait de son autorité. Donc il s'est employé à nous monter l'un contre l'autre, Pialat et moi. C'est un prédateur, Depardieu, il faut qu'il bouffe tout et tout le monde. C'est pour ça que Depardieu est Depardieu".Pour Tom Cruise, l'actrice est moins volubile mais tout aussi corrosive : "Tom Cruise, si vous le mettez sur un bateau et que vous tirez un feu d'artifice, il va monter sur le mât pour qu'on le regarde lui et pas le feu d'artifice" raconte-t-elle.Quant à Mel Gibson, avec qui elle a partagé l'affiche de Braveheart en 1995, Sophie Marceau décrit l'acteur hollywoodien avec éloge ("Quand je suis arrivée sur le tournage, il avait déjà enquillé plusieurs mois à filmer des batailles énormes en Ecosse. En Irlande, pour la deuxième partie du tournage, au lieu de tomber sur un type à bout, je rencontre un homme charmant, très serein avec son équipe, sérieux, hyper détendu") mais conclut par un blâme : "Six mois plus tard, je le revois à Hollywood et je ne le reconnais pas. Il n'a pas la même tête. Nerveux et parano, il n'arrête pas de vociférer"Retrouvez Sophie Marceau, tous les soirs du Festival de Cannes sur la prestigieuse montée des marches et prochainement au cinéma dans Taularde d'Audrey Estrougo.MC
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