DR

Après avoir passé une vingtaine d'années à fuir les médias, le héros de Maman j'ai raté l'avion fait son come-back. A sa façon.

Macaulay Culkin a accordé au Guardian une interview comme il n'en donnait plus depuis longtemps. Très longtemps.

L'ex enfant-star de Maman j'ai raté l'avion, qui se définit comme "retraité" et se tient soigneusement éloigné des paparazzi et des médias, fait son come-back. "L'interview, sa plus importante depuis 10 ans, est censée se focaliser sur son retour. On me demande d'éviter tout ce qui est négatif (...) Quand nous nous rencontrons, dans le hall d'un hôtel en Espagne, je suis toujours en train d'essayer de comprendre en quoi consiste son come-back", raconte le journaliste, qui a refusé de montrer ses questions en amont aux trois agents qui accompagnent Macaulay Culkin.

Les projets de l'acteur de 35 ans sont en effet flous. Il a créé un groupe de rock parodique ("mais la blague touche à sa fin"), accepte au compte-goutte de jouer dans les productions indé de ses potes (Aladdin d'Adam Green) et vient de tourner dans une pub pour un comparateur d'assurances.

"Les gens ressentent le besoin d'être en mouvement perpétuel, sinon ils coulent. Moi, ça ne m'a jamais posé de problème de dire que je n'avais rien dans les tuyaux. Peut-être que je vais prendre une année sabbatique. Je ne suis pas très actif", reconnaît l'ex roi du box-office. "Si je savais ce que je voulais faire, je l'écrirais moi-même".

L'intégralité de l'interview de Macaulay Culkin

Envisage-t-il de faire son retour médiatique, alors ? Pas vraiment non plus. "Je n'ai pas juste tourné le dos à ça, je n'en veux activement pas. Les paparazzi me poursuivent car je ne me vends pas comme une putain", estime celui qui vit une bonne partie de l'année à Paris, où on le laisse relativement tranquille.

Macaulay Culkin qui peint, écrit, fait des collages (et un cameo dans Zoolander 2), ne regrette pourant pas son enfance médiatisée, grâce à laquelle il peut se permettre d'être oisif aujourd'hui : "Ça m'a permis d'être la personne que je suis, et j'aime cette personne, alors je ne changerais rien. Je n'ai rien à faire pour remplir le frigo, financièrement, et ça me permet de traiter chaque fête comme si c'était la dernière. Et si c'était le cas, je me dirais 'Culkin, tu as fait un beau parcours'".