Avant même le quatrième film de la saga, John Wick nous a offert de sacrés morceaux de bravoure.
10 LE HORSE-FU (JOHN WICK PARABELLUM)
Après avoir éliminé ses poursuivants dans une étable new-yorkaise – avec des flingues et des coups de sabot dans la figure –, le boogeyman s’enfuit pour refaire la poursuite de French Connection... à cheval.
Le moment où son assaillant à moto s’encastre dans un camion est un rush d’adrénaline brut.
9 LE BOOK-FU (JOHN WICK PARABELLUM)
II est beaucoup question de livres dans cette saga. Ceux qu’on lit, ceux qui cachent des armes et ceux qu’on se balance dans la tronche. Comme dans cette scène d’intro où, après avoir cité Dante, un géant s’attaque au héros dans une librairie avant de se faire massacrer à coups d’in-folio. Précis, net, sans bavure.
8 LA GALERIE DES GLACES (JOHN WICK PARABELLUM)
Progressivement, la violence et le body count se transforment en art abstrait. Comme ici, dans une
« galerie des glaces » – hommage avoué à Orson Welles et Bruce Lee – où, dopée par la puissance des décors, la virtuosité du montage et de l’éclairage, l’action se transforme en ballet impressionniste.
7 LE DUEL DANS LE MÉTRO (JOHN WICK 2)
Les échanges de coups de feu silencieux de Cassian (Common) et John Wick ont d’abord des allures de comédie. Mais on cesse de rigoler quand ils passent au couteau. Le combat, brutal et tétanisant, se termine sur l’un des grands dialogues de la saga : « Le couteau est dans votre aorte. Vous le retirez, vous saignerez et vous mourrez. Considérez cela comme une courtoisie professionnelle. »
6 LE COMBAT À MOTO (JOHN WICK PARABELLUM)
Film de tous les excès, on y voit John Wick à cheval, John Wick sous l’eau, John Wick avec des couteaux et... John Wick à moto. Cette séquence où six samouraïs motorisés et sabres au clair tentent de tuer le héros dans un tunnel doit beaucoup au film coréen The Villainess. Upgradée, c’est une merveille de précision.
5 LA FUITE DE LA CASBAH (JOHN WICK PARABELLUM)
Il y a le mexican stand off avec les flingues déchargés, les coups de bottes de Halle Berry, la fluidité de l’action, l’extraordinaire plasticité de Keanu, mais surtout deux bergers allemands affublés de gilets pare-balles qui courent dans tous les sens et attrapent les méchants par les couilles. Miam.
4 LE MASSACRE DU RED CIRCLE (JOHN WICK)
60 hitmen surarmés, des dizaines de civils et... John Wick qui débarque dans ce club au nom melvillien pour éliminer Iosef. Il progresse du dance-floor vers le spa du sous-sol en empilant les cadavres dans une mise en scène néo-noire à l’éclairage stroboscopique et au score saturé de basses... L’esthétique de la franchise s’impose ici.
3 LES CATACOMBES ROMAINES (JOHN WICK 2)
« Et pour la doublure ? » demandait le tailleur quelques minutes plus tôt. « Tactique » répondait John. Wick est d’abord un stratège. Dans cette séquence de sept minutes, il élimine des dizaines de méchants en utilisant des armes préalablement planquées en prévision du massacre : revolver, fusil-mitrailleur et canon scié. Effet waouh garanti.
2 HOME INVASION (JOHN WICK)
Jusque-là, John menait son veuvage discrètement. Et tout à coup, la tragédie mélancolique vire au ballet de mort. Quand une mini-armée pénètre chez lui, on comprend. La montée en puissance, les dripping de sang, l’implication sans faille de Reeves en font une scène instantanément iconique. Baba Yaga est ressuscité.
1 LA BOUTIQUE DE COUTEAUX (JOHN WICK PARABELLUM)
John remonte un revolver, y glisse une balle et tue sa première victime. Il court se réfugier dans un hall rempli de couteaux qu’il lance sur ses assaillants avant de finir son dernier ennemi d’un coup de tomahawk. Combats insensés, cascades impossibles, rythmique parfaite, hommage à la kung-fu comedy et au jeu vidéo : la meilleure scène d’action du cinéma moderne ? Jusqu’à l’épisode 4, oui.
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