"90 % des journaux disaient qu'on avait fait de la merde."
Il a beau être très populaire auprès du public américain, Adam Sandler a souvent eu le don d'énerver les critiques, pas franchement fans de son cinéma potache. Mais dès le départ, l'acteur et réalisateur a compris qu'il fallait qu'il fasse abstraction.
Dans une discussion avec Hustle (via Entertainment Weekly), il confesse avoir cessé de lire les critiques après le saccage de Billy Madison, en 1995, un film dans lequel Adam Sandler jouait un jeune homme pourri gâté de 27 ans qui retournait à l'école primaire. Aujourd'hui considéré comme l'un de ses films emblématiques, le long métrage avait été flingué à l'époque.
"Quand je me suis lancé dans ce milieu à 17 ans, je ne pensais pas aux critiques… Je ne savais même pas que ça pouvait arriver à vrai dire. Je pensais juste que vous faisiez des films et que les gens allaient les voir. Mais quand Billy Madison est sorti, moi et mon ami co-scénariste (Tim Herlihy), on était ravi parce qu'on allait parler de nous à New York ! On a grandi en lisant les journaux, on allait à NYUniversity. Et puis on a lu la première critique et là on n'a pas compris ! Oh mon dieu, qu'est-ce qui s'est passé ? Ils nous détestent. Alors on a ouvert un autre journal. Mais c'était pareil. En fait, 90 % des journaux disaient qu'on avait fait de la merde."
Le dénigrement subi par Billy Madison a beaucoup touché Adam Sandler, "parce que vous savez que votre grand-mère va lire ça... Du coup, on a décidé de ne plus lire ce genre de choses parce que c'est trop dur."
"Peut-être qu'on a regardé encore pour Happy Gilmore ou The Wedding Singer..." poursuit Adam Sandler. "Après, les gens nous appelaient en disant qu'ils hallucinaient de voir ce qui était dit sur nos films. Mais je ne lisais plus. Maintenant, je comprends. Les critiques peuvent ne pas adhérer à certaines choses. Il y a certaines choses qu'ils veulent voir. Je comprends que ça ne marche pas avec eux."
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