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Le choix de PremièreLone Ranger, Naissance d'un Héros de Gore Verbinski avec Johnny Depp, Armie Hammer, Tom WilkinsonSynopsis :  Tonto, le guerrier indien, raconte comment John Reid, un ancien défenseur de la loi, est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption. Le tandem fait des étincelles et entraîne le public dans un tourbillon de surprises et d’humour.L'avis de Première :Au sein de la hiérarchie des faiseurs de blockbusters, la cote de l’ancien punk Gore Verbinski a toujours été assez élevée en raison de ses tendances à la transgression et aux débordements excentriques. Et si l’on a été un peu gavés par les Caraïbes, on peut trouver assez excitant de transposer cet univers dans celui du western. D’autant que Lone Ranger contient le meilleur des deux mondes, avec la même approche « kidult » et gentiment subversive que dans Rango, dont on avait pu apprécier la violence cartoonesque, les éclairs surréalistes et les méchants consensuels. (La suite ici)Bande-annonce : Choix n°2 : Imogene de Robert Pulcini et Shari Springer Berman avec Kristen WiigAnnette BeningDarren Criss...Synopsis : Après avoir tout tenté pour attirer l’attention de son petit ami qui vient de la quitter, Imogene, auteur new yorkais sans succès, se voit obligée de retourner dans le New Jersey où elle doit à nouveau cohabiter avec sa famille plutôt excentrique.Imogene doit alors faire face à sa mère déjantée, Zelda et son frère mais ce sera sans compter sur le nouveau petit ami de Zelda, «le Bousche» et un jeune et craquant locataire. ensemble ils vont aider Imogene à retrouver le sourire, au prix d’innombrables péripéties.L'avis de Première : Après des débuts remarqués au cinéma (American Splendor, 2003), le couple Pulcini-Springer Berman est rentré dans le rang. Et ce n’est pas Imogene, portrait d’une trentenaire déphasée, qui va les remettre sur le devant de la scène indé, ce chick flick (film de filles) dépressif rappelant beaucoup trop Young Adult, sans l’ironie grinçante ni la rigueur du trait.Les personnages secondaires (la mère et le frère, surtout) manquent de relief et de réalisme. Les phases humiliantes par lesquelles passe l’héroïne pour retrouver confiance et inspiration sont du copier-coller des films du genre. Et pourtant, on passe un moment plaisant grâce à l’énorme capital sympathie de Kristen Wiig, petite boule d’énergie. Sans oublier l’énième retour en force de Matt Dillon, hilarant en vrai-faux agent secret.Bande-annonce :  Choix n°3 : Oggy et les Cafards, le film d'Olivier Jean-MarieSynopsis : Depuis la nuit des temps, deux forces s'affrontent en un combat perpétuel, total et sans pitié. Un combat dont nous ne soupçonnions pas l'existence malgré sa férocité. Un choc de titans, cette lutte ancestrale, cette bataille qui perdure à travers les âges, ce n'est pas celle du bien contre le mal... C'est celle d'Oggy contre les cafards !L'avis de Première : Quiconque a des enfants connaît la série Oggy et les cafards, qui met aux prises un chat bleu un peu idiot et trois horribles blattes au rire sardonique. Entièrement muette, cette série rendant hommage aux Looney Tunes est représentative du succès français en matière de programmes animés à destination du marché international. Pour le passage au grand écran, Olivier Jean-Marie, son principal artisan, a eu la bonne idée de projeter les personnages (auxquels il faut ajouter Jack, le cousin d’Oggy ; Olivia, l’amoureuse de Jack ; et Bob, le bouledogue agressif) dans quatre époques différentes : la préhistoire, le Moyen Âge, l’Angleterre victorienne et le futur. Film d’aventures, romcom en costumes, polar, science-fiction... Ce renouvellement des périodes et des genres permet à chaque fois de relancer la machine, qui a tendance à tousser un peu sur le plan des gags et du rythme. Moins écrasantes que bon enfant, les références, assumées, sont légion. (La suite ici) Bande-annonce : Toutes les autres sorties de la semaine sont là