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Enragé par les mauvais papiers sur son film Top Cops, Kevin Smith se paie les critiques cinémaA priori, Top Cops ne devait pas rester dans les annales du cinéma : une nouvelle couillonade de Kevin Smith avec Bruce Willis et Tracy Morgan dans le rôle de deux flics losers à la recherche d'une carte de baseball volée... Sauf que Kevin Smith vient de s'emporter contre la critique américaine qui s'est acharnée contre son film. "Les voir massacrer le film m'a rendu triste. Ca s'appelle Top Cops ! Ca ressemble à un titre ambitieux pour vous ? Vous voulez vraiment chier sur un film qui est objectivement fait pour rigoler ? Ca ne s'appelle pas La liste des Top Cops de Schindler que je sache !Smith continue : "Ecrire un mauvais papier sur Top Cops ça revient à se foutre de la gueule d'un enfant mongolien qui s'amuse à chanter Afternoon Delight. C'est un peu comme si des petits malins chantaient le thème avec une voix de débile. Ca fera peut-être rire deux ou trois imbéciles qui se diront : "Ouais cool, on se moque du débile !". Mais franchement ? C'est juste se moquer d'un truc qui ne vous fait pas de mal et qui prétendait seulement faire marrer quelques mecs..."La comparaison entre son film et un mongolien n'est pas forcément ce qui donne le plus envie de voir Top Cops et Smith prend tout à coup une pose qu'en France des réalisateurs comme Patrice Leconte ou Tavernier avaient choisi avant lui... Résultat : Smith menace de boycotter les critiques et de ne plus leur montrer ses films en avant-premiere. Mais est-ce une punition ou un soulagement pour les journalistes quand on voit les dernières "oeuvres" du cinéaste ? Smith en rajoute même une couche dans un populisme facile : "On laisse des types voir mon film gratuitement et il le massacre ? Alors que des mecs voudraient vraiment le voir paie leur place ? Pour mes prochains films, je demanderai à la critique de payer sa place..." Comme le rappelle Joblo.com, Smith a sans doute oublié que c'est la critique qui avait remarqué l'originalité de son univers et du ton de ses films. Que sans elle, Clerks n'aurait jamais eu le destin qu'il a connu. Bref, le débat ne fait que (re)commencer et n'hésitez pas à vous exprimer...