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Un moment d'égarement, c'est le nouveau long-métrage de Jean-Francois Richet et aussi le remake du film de Claude Berri, le père de son producteur Thomas Langmann. Le pitch ? Deux amis de longue date (Vincent Cassel et François Cluzet) passent des vacances avec leurs filles respectives (Alice Isaaz et Lola Le Lann) mais voilà que lors d'"un moment d'égarement", l'un d'eux couche avec la fille de l'autre. Ce lourd secret va être très difficile à garder... Comédie drôle et mythique pour les uns, farce misogyne pour les autres, le film de 77 faisait déjà débat et son remake semble traverser la même polémique."On va nous faire croire que Lola Le Lann, qui joue une adolescente de 17 ans, pourrait vraiment avoir le béguin pour Vincent Cassel, âgé de 48 ans, c'est-à-dire de 31 ans de plus qu'elle ?" s'insurgeait l'Obs hier dès la diffusion de la bande-annonce d'un film "embourbé dans des stéréotypes et des fantasmes d'un autre temps".L'actrice Frédérique Bel, quant à elle, a épinglé l'affiche avec un jeu de mot sur son profil Facebook. "Ils ont aussi égaré le nom des actrices ?" Demande-t-elle avec humour. Effectivement, alors que les quatres personnages principaux sont présentés, seuls les acteurs ont eu le droit d'avoir leurs noms, en gros et bien en évidence sur le poster. Bien sûr, les deux hommes sont des stars bankables, mais les patronymes des deux jeunes actrices ne semblent apparaître nulle part, même quand on plisse les yeux. Pourtant, Alice Isaaz (Fiston, La Crème de la crème) est loin d'être une inconnue. D'ailleurs, ni elle ni Lola Le Lann ne sont des figurantes : elles ont des lignes de dialogues et toutes les deux des rôles importants dans le long-métrage. Leur présence sur l'affiche, n'aurait-elle alors qu'un intérêt purement "visuel" pour les producteurs du film ? "Ça pique toujours les yeux des actrices en shorts sans noms, sur un film de 4 personnages. Mon féminisme doit être mal placé. Je m'excuse platement en string d'avoir pu penser que c'était un oubli." Explique avec ironie l'ancienne Minute Blonde dans les commentaires. L'actrice remarque à juste titre qu'" En 77 , les actrices étaient mentionnées...". En effet, sur l'affiche ci dessous, on peut lire beaucoup plus facilement les noms de Christine Dejoux et d'Agnès Soral en bas du dessin de Wolinski. Jean-Pierre Marielle et Victor Lanoux, superstars de l'époque, squattent quant à eux le haut du poster. Peut-être que les studios finiront par corriger ou du moins expliquer ce "moment d'égarement ?".