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Batman, Leslie Nielsen, Robert Downey Jr. : quand le cinéma chante l'hymne américain

Star-Spangled Banner par...

<em>"O Say can you see by the dawn's early light..."</em> Tel est le début de Star-Spangled Banner ("la bannière étoilée"), l'hymne national nord-américain qui fête les 200 ans de sa composition cette semaine (paroles du poète Francis Scott Key et musique de John Stafford Smith), en septembre 1814. L'occasion de saluer nos cousins d'outre-Atlantique en montrant les utilisations les plus marquantes du <em>national anthem</em> au cinéma, entre révérence et maltraitance. <em>Land of the Free, Home of the Brave !</em>

Par Leslie Nielsen

<strong>Le film :</strong> Y a-t-il un flic pour sauver la Reine ? (1988) de David Zucker<strong>La perf :</strong> Frank Drebin (le regretté Leslie Nielsen), le flic le plus con de l'histoire de la police, se fait passer pour le chanteur d'opéra Enrico Palazzo pour ouvrir un match de base-ball afin de déjouer un attentat contre la Reine d'Angleterre. Résultat, on se rend compte que 1) il chante très faux et 2) il ne connaît même pas les paroles de l'hymne de son propre pays (<em>"o'er the ramparts we watched the gnagnagnagna..."</em>). Magnifique.<strong>Le résultat :</strong>

Par Jimi Hendrix

<strong>Les films : </strong>Woodstock (1970) de Michael Wadleigh<strong>La perf :</strong> En août 1969, Jimi Hendrix interprète l'hymne américain à la gratte lors du fameux festival de Woodstock. Une perf qui entre instantanément dans la légende, la distorsion électrique de la Star-Spangled Banner faisant écho à la guerre du Vietnam qui faisait alors rage. Un an plus tard, Jimi meurt à 27 ans.<strong>Le résultat :</strong>

Par un enfant de Gotham City

<strong>Le film :</strong> The Dark Knight Rises (2012) de Christopher Nolan<strong>La perf :</strong> A travers sa trilogie Batman, Nolan met à l'épreuve le caped crusader dans l'Amérique parano post-11-septembre. Une symbolique qui trouve son paroxysme dans la scène où Bane (Tom Hardy) fait péter Gotham City et son stade de foot après qu'un enfant <em>"à la voix charmante"</em> a chanté l'hymne américain (notez les paroles <em>"and the rockets' red glare, the bombs brushing through the air"</em>...) avant une match. Et la ville explosa.<strong>Le résultat :</strong>

Par Robert Downey Jr.

<strong>Le film :</strong> Drôles de fantômes (1993) de Ron Underwood<strong>La perf :</strong> Dans ce sous-Ghost bien oublié de la carrière de Robert Downey Jr. période 90's/fond du gouffre, le futur Iron Man joue un trentenaire hanté par quatre fantômes sympathiques. Il va accueillir la voix d'un des spectres, anciennement chanteur timide, pour chanter l'hymne américain sur scène et accomplir son destin. Robert faisait ce qu'il pouvait à l'époque.<strong>Le résultat :</strong>

Par Joe Satriani

<strong>Le film :</strong> Le Stratège (2011) de Bennett Miller<strong>La perf :</strong> Ancien lead guitar de Mick Jagger et Deep Purple, Joe Satriani (déjà apparu dans Very Bad Trip) interprète l'hymne US à la guitare électrique alors que des soldats déploient la bannière étoilée sur le sol du stade, se reconnectant avec la version d'Hendrix à Woodstock. Pendant ce temps, le manager Billy (Brad Pitt) préfère couper le son de sa télé -tourner le dos au show de l'1mrique- et faire du tapis de course. Une séquence, courte, sèche, dense, bluffante.<strong>Le résultat :</strong>

Par Borat

<strong>Le film :</strong> Borat (2005) de Larry Charles<strong>La perf :</strong> Le (faux) journaliste kazakh Borat (Sacha Baron Cohen) explore les USA pour en tirer "leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan". Déguisé en américain, il chante lors d'un rodéo l'hymne américain avec des paroles à la gloire de son pays (<em>"tous les autres pays sont gouvernés par des gonzesses"</em>), à la consternation du public de rednecks. Pour l'anecdote, en mars 2012, le faux hymne du Kazakhstan fut joué par erreur lors d'une remise de médaille à une championne de tir kazakh (lire les détails ici). La vie imite l'art.<strong>Le résultat :</strong>

Par un mutant radioactif

<strong>Le film :</strong> La Colline a des yeux (2006) d'Alexandre Aja<strong>La perf :</strong> Avant de découvrir le corps monstrueux de Big Brain -chef d'un clan de mutants cannibales violeurs consanguins radioactifs- on l'entend chanter, devinez quoi, la bannière étoilée. Histoire de rappeler que les responsables de leur condition de mutants cannibales violeurs consanguins radioactifs sont les officiels yankees qui ont fait des essais nucléaires dans le Nouveau-Mexique. Et de rappeler que ces mutants cannibales violeurs consanguins radioactifs sont des Américains comme les autres, après tout.<strong>Le résultat :</strong>

"O Say can you see by the dawn's early light..." Tel est le début de Star-Spangled Banner ("la bannière étoilée"), l'hymne national nord-américain qui fête les 200 ans de sa composition cette semaine (paroles du poète Francis Scott Key et musique de John Stafford Smith), en septembre 1814. L'occasion de saluer nos cousins d'outre-Atlantique en montrant les utilisations les plus marquantes du national anthem au cinéma, entre révérence et maltraitance. Land of the Free, Home of the Brave !