Pour la deuxième année consécutive, Nespresso présente "Les Chefs font leur cinéma". Yves Camdeborde, Florent Ladeyn et Christophe Dufau vont cuisiner des petits plats pour les cinéphiles curieux qui voudront tenter des expériences culinaires entre deux projections de films. En attendant le début des festivités, ces trois chefs évoquent le long-métrage qui les a tant marqués et qui va inspirer leurs recettes :Yves Camdeborde (Le Comptoir du Relais Saint Germain, Paris) fait son cinéma inspiré par Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat (Palme d’Or au Festival de Cannes 1987) :"Si ce film m’a autant marqué, c’est que j’ai été un enfant très croyant et que le mystère de la foi me préoccupe toujours. Depardieu, qui y est incroyablement fort et puissant, totalement habité, me rappelle ces curés de campagne qui étaient entièrement dévoués à leur mission. Cela m’amusait de… m’amuser autour de ce film ! Pas de manière provocatrice mais avec légèreté et malice. On joue donc sur les mots et avec l’univers religieux – le curé de mon enfance, ami fidèle, m’a donné sa bénédiction pour le faire ! J’ai ainsi prévu une soupe du curé, une poularde à la diable, un saint-pierre en feu, une religieuse… Mais, à chaque fois, avec des surprises et de l’audace. Avec une montée en puissance permanente. Comme dans le film."Christophe Dufau (Les Bacchanales, Vence – 1* Michelin) fait son cinéma inspiré par Le Monde du silence de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle (Palme d’Or au Festival de Cannes 1956) :"Après la cuisine, la plongée est ma deuxième passion. Quand je ne suis pas aux fourneaux, je suis dans l’eau. Peut-être parce que, gamin, j’ai rêvé avec ces nageurs du Monde du silence à cheval sur des tortues... Si mon épouse, qui est artiste et aime la mer autant que moi, a créé des couverts spéciaux, inspirés du monde sous-marin, j’ai voulu, moi, magnifier dans ce menu tout mon amour de la mer, de ses poissons, de ses mollusques, de ses crustacés. En m’amusant aussi à faire des clins d’œil au film. A imaginer par exemple des langoustes ivres de café, pareils à ces plongeurs ivres des profondeurs...". Florent Ladeyn (L’Auberge du Vert Mont, Boeschepe – 1* Michelin) fait son cinéma inspiré par Les 400 coups de François Truffaut (Prix de la mise en scène Festival de Cannes 1959) :"Comment ne pas se retrouver dans le portrait de cet adolescent un peu turbulent, un peu rebelle, qui se sent différent et n’est pas très à l’aise dans le moule où on veut l’enfermer ? Ce que j’ai cherché dans ce menu, c’est retrouver ce rapport à l’enfance et aux souvenirs qu’on peut avoir en cuisine. Créer des émotions en se remémorant des souvenirs, en les remaniant, en les réinventant, en revisitant par exemple des plats de cantine, comme autant de clins d’œil à notre enfance…".
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