20 ans après Rasta Rocket, une équipe des JO de Sotchi refait le film (ou presque).
En 1987. Derice Bannock est le sprinter le plus rapide de Jamaïque. Son rêve est de marcher sur les traces de son père, pionnier de ce sport dans son pays. Pourtant, au départ de l'épreuve du 100 mètres qualificatif pour les Jeux olympiques, un concurrent s'étale et entraîne Derice dans sa chute. Désappointé, le jeune homme demande au directeur sportif l'autorisation de tenter un second essai, mais essuie un refus. Alors qu'il s'apprête à tourner les talons, Derice aperçoit une photo de son père en compagnie d'un Américain, Irving Blitzer, triple médaillé d'or en bobsleigh. Il décide alors de se préparer pour les Jeux olympiques d'hiver de Calgary dans cette nouvelle discipline... Entre les problèmes financiers, les problèmes de matériels, la première confrontation au froid... le parcours des quatre Jamaïcains aux Jeux Olympiques d'hiver n'a pas été simple. De quoi donner le sourire aux téléspectateurs, voire des foux rires pour les plus jeunes, ce soir à 20h50 sur W9.
Rasta Rockett : que sont devenus les acteurs de la comédie culte ?
La diffusion de ce film, en plein Jeux Olympiques de Sotchi tombe bien, puisque, cette année, la réalité a presque rattrapé la fiction. L'équipe de bobsleigh jamaïcaine était bel et bien présente aux JO 2014. En binôme, Winston Watts et Marvin Dixon n'ont finalement pas réussi à se qualifier pour la quatrième et dernière manche en arrivant 29ème sur 30 lors de la troisième manche de qualification, grâce au forfait de l'équipe Serbe... : Mais, comme l'a fait remarqué Winston Watts, qui surnome lui-même son équipe les Ratsa Rockett nouvelle génération, la seule présence des Jamaïcains à ces Jeux Olympiques est un exploit. Comme dans le film, l'équipe a subit de nombreuses déconvenues et a failli ne pas pouvoir venir jusqu'à Sotchi. Après deux absences consécutives, Watts, comme il est surnommé, prend déjà cette participation comme une victoire. D'autant que, après s'être qualifié pour les Jeux Olympiques, comme dans le film, ils ont dû lancer un appel aux dons pour aller en Russie, un peu comme ça... (ou presque) : Puis, la galère ne s'est pas arrêtée là pour le binôme. Leur matériel a ensuite été perdu dans les transports ! Et finalement, lors de la descente, pendant la deuxième manche de qualification, la visière du pilote s'est désolidarisée de son socle, le gênant pendant toute la descente.
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