| Date de sortie | 6 octobre 2010 |
|---|---|
| Durée | 43 mn |
| Réalisé par | Louis Garrel |
| Avec | Arthur Igual , Albert Grand , Léa Seydoux |
| Scénariste(s) | Louis Garrel |
| Distributeur | MK2 Diffusion |
| Année de production | 2010 |
| Pays de production | France |
| Genre | Court métrage |
| Couleur | Noir et blanc |
Il y a Suzanne qui aime Albert, qui aime Arthur, qui aime la fille qui fait l’actrice, qui aime l’homme qui conduit le cabriolet. Il y a la nuit qui n’aime qu’elle-même, et puis la mort qui n’aime qu’une fois. Il faudrait plus de souffle pour embrasser tout le monde et plus de temps pour ne vexer personne.
On marche ici en terrain archibalisé et le moyen métrage de Louis Garrel peut se résumer à une équation toute simple : atavisme Nouvelle Vague + play-boy théâtreux du Quartier latin = ringardise arty. Le film a tout pour irriter : son incroyable posture velléitaire, son noir et blanc eustacho-garrélien et un
dolorisme existentiel épuisant (suivre la voie du « père » ou celle de l’âme soeur ?). Pourtant, on doit quand même reconnaître à Garrel Jr. un vrai sens du cadrage. Pour en être convaincus, il suffit de voir l’omniprésente Léa Seydoux – qui n’a jamais été aussi belle, magnifiée par des gros plans iconiques et des travellings soyeux – devenir sous nos yeux une mini- Bardot hallucinante. Ce n’est pas rien, même si ce n’est finalement pas grand-chose.
