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Durant les grèves des mineurs en 1984 en Grande-Bretagne, un groupe d'homosexuels décide de collecter des fonds. Ostracisés par le puissant syndicat, ils décident d'offrir l'argent à un petit patelin du Pays de Galles.De cette histoire vraie, Stephen Beresford (scénariste de Pride) a fait son miel avec des personnages hauts en couleur dont le rapprochement improbable donne lieu à de grands moments de comédie. Parfois, Pride joue la facilité de la fiction (la scène disco de Jonathan au milieu de mineurs ébahis, la rupture de Joe avec sa famille), mais il ne perd jamais de vue le fond social et sociétal de son propos, le tout saupoudré d'un humour salvateur.Plutôt classique dans sa forme, le deuxième long métrage de Matthew Warchus (Simpatico, 1999), théâtreux et nouveau directeur de l'Old Vic Theatre, est un feel-good movie très réussi, dans la lignée de The Full Monty et des Virtuoses. Composé de vétérans (Bill Nighy, Imelda Staunton, Paddy Considine) et de nouveaux venus (George Mackay, Ben Schnetzer), l'épatant casting fait toute la force de cette galerie de personnages qui ne cèdent ni au pouvoir de Margaret Thatcher ni à la caricature.Isabelle DanelPride sort en salles le 17 septembre prochain