Jeux de pouvoir est une Rolls [critique]

Ce film événement de Kevin MacDonald au casting prestigieux explore les relations entre journalistes et politiques.

Jeux de Pouvoir sera rediffusé ce soir à 21h sur France 2. Ce thriller politique haletant et fascinant est adapté par Kevin MacDonald d'une série britannique éponyme créée par Paul Abbott en 2003. Il explore la question de l'indépendance journalistique et des liens entre journalistes et politiques à travers une histoire de meurtre. Celui d'une assistante de Stephen Collins, jeune loup du Congrès américain, également président du comité qui supervise les dépenses de la Défense. C'est Cal McAffrey, un journaliste chevronné, qui est chargé de l'affaire pour le Washington Globe avec la jeune Della Frye. Mais au fil de son enquête, il découvre bien plus qu'un simple homicide.

Si le film se passe à Washington, quand la série se déroulait à Londres, et que l'intrigue a été réduite de 6h à 2h, cette production américaine a été très bien reçue par la critique, notamment par Première. Même si la série demeure plus prenante. Le casting, qui réunit Russell Crowe (Robin des bois), Ben Affleck, Jason Bateman (In the Air) et Rachel McAdams (Sherlock Holmes) y est sûrement pour beaucoup.

Si vous êtes passionné d'intrigues politiques ne ratez pas Jeux de Pouvoir ce soir. Voici notre avis, publié à sa sortie en 2009 : "Dès les premières images, c’est une évidence : Jeux de pouvoir est une Rolls. Des stars dans tous les coins (Ben Affleck, Russell Crowe, Helen Mirren, Rachel McAdams, Robin Wright Penn... What else ?), un réalisateur issu du docu et doué pour la fiction (Le Dernier Roi d’Écosse), et un matériau de base de haut vol. Leur coup de maître ? Américaniser et compresser la saga BBC pour transformer un pur produit anglais (sulfureux, acide et ultraréaliste) en gros thriller US sans rien perdre au change. Car Jeux de pouvoir est une merveille, au croisement des deux plus grands genres américains : la fiction politique et le film de journalistes. On y croise donc le thriller, la comédie de mœurs, le film de conspiration, le drame social, les œuvres de Pakula, de Richard Brooks, et même celles de Ford ou Capra."

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