Only God Forgives de Nicolas Winding Refn en Sélection Officielle   Prix de la mise en scène pour Drive en 2011, Nicolas Winding Refn revient à Cannes avec Only God Forgives, une plongée hantée et ultraviolente dans les entrailles de Bangkok. Découvert avec la trilogie Pusher, le réalisateur danois a retrouvé son compère Ryan Gosling pour un film qui, selon Thierry Frémaux, devrait être le coup de poing « radical et punk de la Sélection »Grigris de Mahamat-Saleh Haroun en Sélection Officielle     Membre du Jury en 2011, Mahamat-Saleh Haroun revient présenter Grigris, qui raconte l’histoire d’un jeune handicapé qui se rêve danseur mais va devoir revoir ses plans suite à la grave maladie de son oncle. Le réalisateur tchadien avait reçu le prix du Jury en 2010 pour Un homme qui crie.   La Jaula De Oro de Diego Quemada-Diez pour Un Certain Regard     Attention à ne pas confondre la comédie française La Cage dorée et La Jaula de Oro. Le premier film de Diego Quemada-Diez offre "un certain regard" sur le Mexique et se présente comme un sérieux candidat à la Caméra d’Or. Un drame poignant qui revient sur l’immigration mexicaine aux Etats-Unis.      Hors compétition, plusieurs projets sont attendus aujourd'hui. Tout d'abord, All is lost, de J. C. Chandor. Le réalisateur du remarqué Margin Call offre à Robert Redford un premier rôle quasi muet. Une performance qui devrait être puissante, si l'on en croit le metteur en scène, qui a détaillé son projet au micro de Première.Avec Muhammad Ali's Greatest Fight, Stephen Frears veut nous prouver que le plus grand combat du boxeur n'a pas eu lieu sur le ring. Ce film porté par une distribution impressionnante (Christopher Plummer, Danny Glover, Frank Langella etc), retracera l'affrontement entre Ali et le gouvernement américain, lorsqu'en 1966, il a refusé de s'engager dans l'armée lors de la guerre du Viêt Nam.   Enfin, toujours hors compétition (même si le film traite de sport), Roman Polanski a produit un documentaire sur sa rencontre avec le champion de Formule 1 Jacky Stewart, en 1971. Il sera présent ce soir pour soutenir ce documentaire rempli d'anecdotes. On découvrira également My Sweet Pepper Land de Hiner Saleem au sein d'Un Certain Regard et Goha de Jacques Baratier, qui avait révélé Omar Sharif en 1958, sera honoré par Cannes Classics.