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C’est bien simple : on n’a rien vu d’aussi bandant au cinéma que l’ouverture de "Fury Road" depuis très très longtemps. Le logo warner customisé. Les moteurs qui grondent. Les cris qui résonnent. Et quand l’écran s’anime c’est le début d’une petite dizaine de minutes infernales. De l’action non stop. Monstrueuse, fluide, organique, belle et violente comme une cinématique de "Metal Gear Solid". Découpé par un maître du récit mélangeant des ellipses BD à un storytelling totalement clair. (...) La sécheresse et la puissance du mythe porté à ébullition. En ça, le 4 est bien la suite du 2. Un roadster-movie du néant hurlant ("What a lovely day !"). Avec bolides, fusil à canon scié, apocalypse post-pétrolière, viol et vide, bien ou mal et grand rut goudronné du spectateur. Mel vous manque ? Hardy est parfait dans le rôle de ce centaure-dragster des outbacks, bardé de cuir, irradiant la beauté héroïque, l'animalité, le romantisme et la furie caressante. (...) "Mad Max Fury Road" est un blockbuster qui défonce tout. Bien plus fast et bien plus furieux que les cabrioles de Vin Diesel. Rempli de vision apocalyptiques bien plus folles que celles qu’on peut déjà penser voir dans "Terminator". Sur ce plan (la brutalité, l’énergie, la violence), Miller écrase tout ce que Hollywood a fait depuis des lustres. Et les 6 premières minutes (oui, encore) sont là pour rappeler qui est le king de l’entertainment.
Toutes les critiques de Mad Max : Fury Road
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le duo Hardy-Theron constitue la trouvaille et le ressort idéal d'un film profondément humain, lancé à toute berzingue vers le néant. Spectaculaire, évidemment. Hallucinant, définitivement.
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Même dans les bagarres et les chocs les plus chaotiques, tout a du sens. Miller montre qu'un bon film d'action n'est pas seulement une question de physique mais aussi d'éthique. Il y a des liens de cause à effet, il y a des choix et des conséquences.
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Un petit coup de mou au milieu permet au spectateur de souffler mais, sinon, Miller ne lève pas le pied. Gigantesque course-poursuite dans les déserts de Namibie, le voyage n'est jamais monotone.
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Le choc, vraiment, c'est de voir à quel point "Mad Max : Fury Road devient tendre au bout du compte. Le film emballe cette tendresse dans l'un des plus grandioses et épiques spectacles de ces dernières années. C'est suffisant pour que l'on renouvelle notre foi dans le cinéma.
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"Mad Max: Fury Road" est fidèle à son titre, un film de pure adrénaline, enragé, furieux, extravagant, frénétique, hyper-spectaculaire.
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Dans ce tohu-bohu aux atours rétrofuturistes, les images du présent sont ressaisies et catapultées dans un carnaval baroque et bariolé. Qui dans sa profusion échevelée et sa vélocité visionnaire ne trouve d’équivalent que dans les blockbusters mutants des Wachowski.
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Le cinéaste revisite habilement la mythologie qu’il a créée et signe un reboot de bruit et de fureur diablement jouissif. La maestria de sa mise en scène prouve qu’à 70 ans il en a toujours sous le capot.
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"Mad Max : Fury Raod" est une baffe cosmique. Faites-vous porter pâle, abandonnez vos enfants, quittez le bureau, annulez vos rendez-vous et filez dans le cinéma le plus proche.
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Encore plus fou et plus violent que ses prédécesseurs, "Mad Max : Fury Road est une tuerie, littéralement !
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30 ans se sont écoulés depuis notre dernière visite dans le désert post-apocalyptique et brûlé par le soleil de George Miller. Pourtant, "ça en valait le coup" semble être une piètre réponse aux deux heures de bonheur intense offertes par "Mad Max : Fury Road".
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Deux heures de poursuites incroyables à travers le désert, des cascades époustouflantes, et des idées inventives. (...) Très rock'n'roll et jouissif : Métal hurlant !
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Enivrant... Presque toute la totalité du film est une course hurlante descendant "Fury Road".
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Ce spectacle grandiose, un film d'action follement divertissant, botte plus de fesses - ainsi que toutes les autres parties de l'anatomie - que n'importe quel film fait par un septuagénaire. Et il est pour l'instant plus habile que ceux produits par la plupart des jeunes turcs qui ont moitié moins que son âge.
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De la même manière que le "Mad Max" original de 1979 était le "Citizen Kane" des cinémas australiens, "Mad Max Fury Road" pourrait bien être le "Götterdämerung" ("Le Crépuscule des Dieux de Richard Wagner, ndlr") des cinés.
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Hyper nerveux, visuellement stupéfiant, sans temps mort mais pas dénué d’émotion – et d’humour noir - ce 4e volet est une agréable surprise pour les fans de la première heure. Et devrait sans mal convertir la nouvelle génération.
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Attachez vos ceintures, chargez et accrochez-vous car "Mad Max" est une étrange course, incroyable et gonflée.
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"Mad Max : Fury Road" fait naître encore et encore la même question chez son public : Qu'avez-vous à me montrer après ça ? La réponse est toujours la même : un truc encore plus étrange et créatif que ce que l'on vient de voir.
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Miller a imaginé ce puissant rêve qu'est ce film pendant plus d'une décennie avant d'être capable de lui donner vie. Le résultat en valait la peine.
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Inventif et ludique, le spectacle est un cocktail (...) Ce cinéma amoureux de tous les imaginaires a plus de charme et de caractère que bien des blockbusters. C’est un vrai trip halluciné, qui tient la route.
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Cent vingt minutes de bulldozer cinématographique hallucinogène qui rappelleront au spectateur pantelant que Miller a tout inventé.
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"Fury Road" n’a rien d’un film parfait. Mais devant tant de générosité, on ne peut qu’abdiquer. On ne peut que recevoir sans retenue ce que George Miller souhaite offrir. Et en profiter.
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Les amis de la poésie trouveront cela, à tort ou à raison, gonflant sur deux heures, les autres se réjouiront.
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Enragé et sans pitié, poétique et nostalgique, le blockbuster ne fait pas de quartier, choisit une économie de dialogues tout en regorgeant de détails qui réjouiront les geeks. Le scénario tourne un peu en rond (au sens propre du terme), mais qu’importe. La folie de George Miller, résolument féministe, est communicative. Et ça fait un bien fou.
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Ce nouveau "Mad Max" est une gigantesque course poursuite de près de deux heures sans presque aucun temps mort. Pour les dialogues, il faudra aller voir un autre film.
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Pour tous ceux qui niaient le fait qu'on pouvait mixer Titus Andronicus et "L'Epopée du Cannonball", voici votre réponse. Et nous sommes seulement trop ravis de suivre Nux lorsqu'il crie "Quelle belle journée !" en accélérant dans un tourbillon de feu.
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Encore trop de scénario, de dialogues, de messages. Le peu qu’il reste pèse. Des tonnes.(...) voilà un film féministe qui déshabille gratuitement les filles, mais jamais le torse de son acteur. Un film écologiste qui a tout d’un Paris-Dakar en costumes.