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La mutante Jean Grey se retrouve possédée par une force cosmique phénoménale, et la voilà devenue tellement puissante qu’elle menace la survie de l’humanité... L’histoire de Dark Phoenix a déjà été racontée dans X-Men : L’Affrontement final en 2006, et c’était l’un des pires films de la X-franchise. Treize ans plus tard, avec le casting des « nouveaux » X-Men, ce n’est pas tellement mieux. Le producteur de la franchise Simon Kinberg, qui remplace Bryan Singer (exilé d’Hollywood suite à des accusations d’agression sexuelle), derrière la caméra, ne parvient pas à faire de Dark Phoenix le digne chant du cygne de la saga, qui sera rebootée par Disney dans l’avenir. À l’exception d’une séquence (l’attaque très énergique d’un train-prison dans le dernier tiers, justement tournée par le cascadeur vétéran Brian Smrz), le film est paresseux et ne se hisse jamais à la hauteur de son sujet épique. Et, bien que situé en 1992, il ne se rattache jamais à notre monde réel. Ce n’est pas un point de détail : les films précédents de la X-franchise ont toujours su (à l’exception de L’Affrontement final, justement) utiliser notre histoire – celle de la Seconde Guerre mondiale en particulier – pour fonder leur mythologie mutante. Rien de tel ici. Juste un casting un peu fatigué : heureusement que Sophie Turner et Jessica Chastain mettent un peu plus de conviction dans leur jeu, car Jennifer Lawrence, Michael Fassbender et James McAvoy ont l’air d’attendre la fin de leur contrat avec impatience. Nous aussi.