Toutes les critiques de Week- end à Taipei

Les critiques de Première

  1. Première

    L’Asie représente un marché incontournable pour l’Occident, et Luc Besson lui fait les yeux doux en produisant et scénarisant un film d’action comme il en existe mille, dont la seule singularité résiderait dans le lieu de l’action : Taipei donc. Comme son titre romantico-niais le laisse deviner, Taïwan n’est jamais plus qu’une toile de fond, une carte postale à peine filmée pour servir de décor à une vulgaire histoire de trafic mondial. Les méchants sont toujours les étrangers, battus à coup de grands coups de poings américains et courses en voiture super rapides, baladant les protagonistes entre la ville et la campagne, la tradition et la modernité… On sauvera Luke Evans, qui campe un agent de la DEA à bonne bouille, introduit dans le film par une scène d’action dans une cuisine de restaurant plutôt réussie. Mais cette minuscule percée tient plutôt de l’exception que de la règle dans Week-end à Taipei

    Nicolas Moreno